

En 1950, Jean Cocteau parlait du cinéma, un art encore tout jeune dont il espérait l'âge adulte, au micro de René Wilmet dans l'émission "Plein feu sur les spectacles du monde".
- Jean Cocteau Auteur
L'histoire des Cahiers du cinéma doit quelque chose à Jean Cocteau, qui signait en 59 la couverture du n°100. Proche de La Revue du Cinéma de Jean Georges Auriol ; fondateur avec Bresson et Roger Leenhardt du ciné-club Objectif 49 et promoteur du Festival des films maudits, Cocteau contribua après-guerre à l'émergence d'une nouvelle avant-garde de critiques et de réalisateurs ; son étoile protectrice guida les premiers pas des jeunes cinéphiles d'alors, ceux de Jacques Rivette en particulier. Pour les auteurs de la Nouvelle Vague, Cocteau demeura toujours un cinéaste majeur.
En 1950, dans "Plein feu sur les spectacles du monde_"_, Jean Cocteau parlait du cinéma, un art encore tout jeune dont il espérait l'âge adulte :
Le cinématographe est très jeune pour un art, il a 50 ans. […] Tout est en train de changer, même à Hollywood ils ne savent plus quoi faire, je crois par exemple que le 16 mm va jouer un très grand rôle. Si on arrive à sonoriser le 16 mm on fera un film de 50 millions pour 50 000 francs…
Sur son rôle de cinéaste, d'auteur de films :
Si vous ne faites pas un film vous-même, vous ne l'écrivez pas de votre écriture. Il faut monter son film soi-même : le montage c'est le style […] Si vous faites tourner le film, si vous faites monter le film par quelqu'un d'autre, vous ne faites pas un film de vous. C'est un film mais ce n'est pas votre film.
- Par René Wilmet
- 1ère diffusion : 01/01/1950
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