Karin Becker : "Balzac était fasciné par le culte de la gourmandise de son temps"

Couverture de l'essai "Gastronomie et littérature en France au XIXème siècle" de Karin Becker
Couverture de l'essai "Gastronomie et littérature en France au XIXème siècle" de Karin Becker - éditions Paradigme
Couverture de l'essai "Gastronomie et littérature en France au XIXème siècle" de Karin Becker - éditions Paradigme
Couverture de l'essai "Gastronomie et littérature en France au XIXème siècle" de Karin Becker - éditions Paradigme
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La Nuit spéciale - Balzac reçoit Karin Becker, qui publie "Gastronomie et littérature en France au XIXème siècle", un essai dans lequel elle explique comment Balzac, Baudelaire, Flaubert, Hugo, Maupassant et Zola entretiennent un dialogue fructueux avec les gastronomes de l’époque...

Avec
  • Karin Becker Universitaire allemande, spécialiste de la littérature française du XIXème siècle.

Une panthère amoureuse… réfugiée dans le 16ème arrondissement de Paris - très précisément dans la Maison de Balzac ? En quelque sorte, oui : c’est au hasard des salles de ce délicieux musée que nous pouvons, jusqu’au 21 mai, voir illustrée la nouvelle de Balzac Une passion dans le désert. 13 toiles, signées – collectivement - Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati.

Yves Gagneux, conservateur des lieux, nous a raconté comment est née l’exposition et comment, dans les années 60, ont été peintes ces toiles. Karin Becker, universitaire allemande, évoque, pour sa part, la place de la gastronomie dans La Comédie humaine. Et, grâce aux archives, nous passons la nuit avec Vautrin, la Duchesse de Langeais et César Birotteau…

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Karin Becker, enseigne la littérature française en Allemagne, elle publie Gastronomie et littérature en France au XIXème siècle , un essai dans lequel elle explique comment Balzac, Baudelaire, Flaubert, Hugo, Maupassant et Zola entretiennent un dialogue fructueux avec les gastronomes de l’époque... Elle explique :

Balzac est ancré dans la société gourmande de son siècle, il est fasciné par le culte de la gourmandise de la capitale. De l'autre côté il connait bien les mœurs de province qu'il décrit d'une façon souvent ironique : les gourmands de la province visent-ils la qualité ou la quantité ? Doit-on alors distinguer gourmandise et gloutonnerie ? [...] Mais il fait par ailleurs l'éloge des cuisinières de province, de véritables génies ignorés....

Ecouter l’entretien avec Yves Gagneux, conservateur de la Maison Balzac.

  • Production : Philippe Garbit
  • Réalisation : Virginie Mourthé
  • Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
  • Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France

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