En 1991, dans "Le Rythme et la raison", après celles de Jerome Kern, Richard Rodgers, Harold Arlen et Hoagy Carmichael, c'était aux compositions de Vernon Duke que rendait hommage le cinquième et dernier volet de la série que Daniela Langer consacrait à l'âge d'or de la musique populaire américaine.
- René Urtreger pianiste de jazz
Compositeur mais aussi parolier, né à Minsk en 1903, Vladimir Alexandrovitch Dukelsky devenu Vernon Duke, fut l'un des très grands noms de Broadway de la fin des années 20 jusqu'au début des années 60. S'il travailla peu pour le cinéma, on lui doit la musique de Un petit coin aux cieux (Cabin in the Sky), la très notable comédie musicale "all black casting" de Vincente Minnelli et Busby Berkeley en 1943. On lui doit aussi le grand standard April in Paris, de la comédie musicale qu'il composa en 1932, Walk A Little Faster, et chanson éponyme du film de 1952 dans laquelle elle était interprété par Doris Day. Un titre dont on ne compte plus les versions, de Armstrong à Count Basie, de Bill Evans à Charlie Parker, de Coleman Hawkins à Sinatra, de Billie Holiday, à Thelonious Monk, de Ella Fitzgerald à Sarah Vaughan, etc, etc.
De l'éphémère à l'éternel, Vernon Duke, cinquième et dernier volet de la série Rodgers, Kern, Arlen et autres bâtisseurs de l'éphémère proposée par Daniela Langer dans Le Rythme et la raison.
Pour prolonger l'écoute : le premier volet (1/5) La chanson de Broadway, Jerome Kern, le deuxième volet (2/5) La féerie des Revues à Grands Spectacles, Richard Rodgers, le troisième (3/5) Harold Arlen et les chansons sorcières, le quatrième (4/5) Des rengaines banales et irrésistibles, Hoagy Carmichael.
- Par Daniela Langer
- Réalisation : Philippe Sibbille
- Le rythme et la raison - Rodgers, Kern, Arlen et autres bâtisseurs de l'éphémère 5/5 : De l'éphémère à l'éternel, Vernon Duke
- Avec Stephanie Crawford et René Urtreger
- 1ère diffusion : 18/10/1991
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Production déléguée
- Réalisation
- Production déléguée