Marie-Paule Belle : "Moins fort le piano j'écoute le cœur des gens et j'entends ton piano dedans..."

Françoise Mallet-Joris et Michel Grisolia, paroliers et amis de ses débuts dans la chanson, ne pouvaient être absents de la Nuit rêvée de Marie-Paule Belle-et l’on s’en réjouit-pas plus qu’ils ne se seraient absentés de la mémoire de cette formidable chanteuse, dont les mélodies et l’interprétation nous baladent toujours de l’ironie joyeuse à la mélancolie engagée…

Jacques Offenbach, pour la joie de vivre ; Marie Dubas, Cora Vaucaire : des chanteuses admirées ; Klimt, la pensée tibétaine et..le brocciu ? A Marie-Paule Belle de nous expliquer en quoi ce peintre, cette philosophie et ce fromage typique de la Corse –c’est la Corse qui compte… !- sont importants pour elle !

Une Nuit rêvée qui nous permettra de réécouter quelques-unes de ses chansons anciennes et d’en découvrir de plus récentes, dont la magnifique « Celles qui aiment elles ». Elle raconte ses chansons, ses souvenirs, son enfance, son apprentissage du piano très tôt, avec sa mère. Son père avait son cabinet de médecin dans l'appartement familial, elle se souvient :

J'ai le souvenir de mon père sortant de son cabinet de médecin avec son stéthoscope autour du cou, il disait : moins fort le piano j'écoute le cœur des gens et j'entends ton piano dedans ! J'ai gardé cette phrase dans ma mémoire et ensuite j'ai écrit une chanson. Mais elle n'est jamais sortie, elle est dans mon ordinateur comme beaucoup de mes chansons, en attente d'être connue ou complètement oubliée.

Ecouter la suite de l'entretien avec Marie-Paule Belle et la fin.

• Par Philippe Garbit
• Réalisation Virginie Mourthé
• Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
• La Nuit rêvée de Marie-Paule Belle - Entretien 1/3 (1ère diffusion : 14/05/2017)
• Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France