Melvil Poupaud : "Je n'avais pas le désir d'écrire, j'avais envie de me débarrasser de mes archives"

Melvil Poupaud enfant, sur le tournage de "La ville des pirate", de Raoul Ruiz.
Melvil Poupaud enfant, sur le tournage de "La ville des pirate", de Raoul Ruiz. - Droits réservés
Melvil Poupaud enfant, sur le tournage de "La ville des pirate", de Raoul Ruiz. - Droits réservés
Melvil Poupaud enfant, sur le tournage de "La ville des pirate", de Raoul Ruiz. - Droits réservés
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Premier entretien du comédien pour sa " Nuit rêvée", Melvil Poupaud évoque sa carrière et les archives qu'il a choisies de Serge Daney à Raul Ruiz en passant par David Fray.

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Depuis ses débuts, enfant, devant la caméra de Raoul Ruiz, le parcours de Melvil Poupaud s’est toujours ou presque déroulé du côté du cinéma d’auteur : de Jacques Doillon à Eric Rohmer, de Danièle Dubroux à Danièle Arbid, de François Ozon à Xavier Dolan, de Noémie Lvovksy à Arnaud Desplechin, ou récemment auprès d’une génération de jeunes cinéastes comme Lucie Borleteau, Nicolas Pariser ou Justine Triet.

Il est aussi musicien, réalisateur, depuis l’enfance, de films tournés en vidéos, et écrivain. Dans ses deux livres, Quel est Mon noM ? (Stock, 2011), et Voyage à Film City (Pauvert, 2017), journal du tournage en Chine (et en Chinois !) du film de Charles de Meaux dans lequel on pourra le découvrir en décembre en salles, Le Portrait interdit, il raconte son rapport au cinéma qu’il décrit comme un terrain de jeu, une porte vers l’aventure, le voyage, et vers l’enfance. Pour sa Nuit rêvée, il a choisi d’évoquer le parcours d’hommes qu’il a connus – Serge Daney, Raoul Ruiz – et ou qu’il admire – le pianiste David Fray, Rimbaud, Dylan, Wittgenstein – personnages aux itinéraires romanesques, et qui portent un regard singulier sur la création. Il nous dira de quelle façon le leur nourrit le sien. Sur son envie d'écrire et sur ses deux livres, dont le premier, Quel est Mon noM ? (Stock, 2011), il explique :

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Je n'avais pas le désir d'écrire mais j'avais envie de faire quelque chose parce que j'avais accumulé pas mal d'éléments, des souvenirs, des brouillons, des petits écrits. J'avais envie de me débarrasser en quelques sorte de ces archives et je ne savais pas quelle forme leur donner. [...] Je me suis attelé à l'écriture de ce premier livre sans me considérer comme écrivain. Donc j'ai appris à écrire en écrivant ce livre.

Ecouter la suite de l'entretien, la fin.

  • Par Mathilde Wagman
  • Réalisation Virginie Mourthé
  • Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
  • Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France

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