Michel Lécureur : "Marcel Aymé était adepte d'une liberté de pensée sans bornes"

Jument verte  dessinée sur un pré de Villers-Robert par l'artiste Pierre Duc en hommage à l'écrivain Marcel Aymé.
Jument verte  dessinée sur un pré de Villers-Robert par l'artiste Pierre Duc en hommage à l'écrivain Marcel Aymé. ©AFP - Damien Meyer
Jument verte dessinée sur un pré de Villers-Robert par l'artiste Pierre Duc en hommage à l'écrivain Marcel Aymé. ©AFP - Damien Meyer
Jument verte dessinée sur un pré de Villers-Robert par l'artiste Pierre Duc en hommage à l'écrivain Marcel Aymé. ©AFP - Damien Meyer
Publicité

Deuxième entretien de cette nuit d'archives "spéciale Marcel Aymé" avec son biographe Michel Lécureur qui évoque son oeuvre, et plus particulièrement ses pièces de théâtre.

A l’occasion des cinquante ans de la disparition de Marcel Aymé (1902-1967), Les Nuits de France Culture proposent de se plonger dans l’œuvre d’un homme à la fois célèbre et méconnu. Il est un monument de la littérature française, en bien des sens un auteur classique, mais ses histoires les plus fameuses – Le passe-muraille, La jument verte ou Les contes du chat perché – ont sans doute fini par faire un peu d'ombre à une œuvre prolifique, composée de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de scénarios ou encore de chansons. On en découvrira plusieurs aspects à travers des lectures, des adaptations, des captations. Cette nuit d'archives est émaillée de trois entretiens.

Dans ce deuxième entretien, Michel Lécureur, qui est éditeur des œuvres complètes de Marcel Aymé dans la Pléiade, et auteur d’une biographie en deux volumes parue cette année chez Edilivre. Michel Lécureur évoque le travail d'auteur dramatique de Marcel Aymé, mais aussi le succès de scandale du roman La Jument Verte, le thème original de sa pièce Clérambard, ainsi que la polémique autour de la pièce La Tête des autres :

Publicité

En 1952, lors de la sortie de cette pièce il a pris un malin plaisir à prendre à contre-courant l'opinion dominante du pays. Ainsi en 1945, il faisait partie de la poignée d'auteurs à l'initiative de Mauriac qui a cherché à sauver la tête de Robert Brasillach [...] La Tête des autres, en 1952, met en doute le bon fonctionnement de la justice. [...] Marcel Aymé était adepte d'une très grande liberté de pensée, d'écriture, d'expression, il n'y avait pas de bornes pour lui.

Ecouter le début de l'entretien puis la fin.

  • Production : Mathilde Wagman
  • Réalisation : Virginie Mourthé
  • Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
  • Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France

L'équipe