André Markowicz et Françoise Morvan, traducteurs de Dostoïevski, Tchekhov, Shakespeare... : épisode 2/12 du podcast La Nuit de la traduction

Fédor Dostoïevski, estampe de Félix Vallotton (édité en 1895)
Fédor Dostoïevski, estampe de Félix Vallotton (édité en 1895) - Félix Vallotton, Domaine public, via Gallica, BNF
Fédor Dostoïevski, estampe de Félix Vallotton (édité en 1895) - Félix Vallotton, Domaine public, via Gallica, BNF
Fédor Dostoïevski, estampe de Félix Vallotton (édité en 1895) - Félix Vallotton, Domaine public, via Gallica, BNF
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Les "Nuits magnétiques" proposaient en 1999 un documentaire intitulé "Elle se tient comme si elle n’avait besoin de personne"... avec André Markowicz et Françoise Morvan" qui évoquaient leur travail de traducteurs, (1ère diffusion : 09/04/1999).

Avec

"Elle se tient comme si elle n’avait besoin de personne, et que c’était tout le monde, au contraire, qui avait besoin d’elle". 

Cette phrase donne son titre au documentaire d'Irène Bérélowitch. Elle est extraite d’un roman de Dostoïevski paru en 2007 chez Actes Sud sous le titre Le Rêve de l’oncle. Ou plutôt : elle est extraite de la version en Français de ce roman, proposée par André Markowicz, qui a traduit pour l’éditeur arlésien l’ensemble des œuvres de fiction de l’écrivain russe. 

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Dans ce documentaire, André Markowicz nous lit cette phrase, en Russe d’abord, puis nous fait entendre ses tentatives successives pour parvenir finalement à cette forme en Français, nécessairement imparfaite, comme l’est par essence toute traduction, mais disons, la moins mauvaise des solutions à cette étape de son travail. 

Nous étions en 1999, et à l’occasion d’une semaine consacrée à la traduction dans les _Nuits magnétique_s, Irène Bérélovitch s’était rendue chez André Markowicz et sa compagne Françoise Morvan, à Rennes. Ces deniers avaient ouvert pour l’occasion non seulement les portes de leur appartement, mais encore celles de l’ordinateur d’André Markowicz, un bruyant Macintosh. Ils racontaient les projets en cours, et leur manière de travailler, souvent à quatre mains, comme ce fut le cas pour la traduction du théâtre de Tchékhov, qui contribua à les faire connaître. André Markowicz a également traduit Eugène Onéguine de Pouchkine, toujours pour les éditions Actes Sud, mais aussi le théâtre complète Gogol, une quinzaine de pièces de Shakespeare parues aux Editions Les Solitaires intempestifs, et bien d’autres auteurs encore… 

  • Par Irène Bérélowitch
  • Réalisation : François Teste
  • Nuits magnétiques - Elle se tient comme si elle n’avait besoin de personne... avec André Markowicz et Françoise Morvan (1ère diffusion : 09/04/1999)
  • Indexation web : Documentation sonore de Radio France
  • Archive Ina-Radio France

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