Par Alain Veinstein - Avec Paul Virilio - Réalisation Angélique Tibau
Paul Virilio (Philosophe et urbaniste (1932-2018).).
Paul Virilio parle de Nantes, la ville de son adolescence, de son arrivée à Montparnasse pour faire des études d'art.
1ère diffusion : 4 mai 2004)
En 1952, il était maître-verrier où il a rencontré de nombreux artistes.
Il nous parle de sa vocation pour l'architecture, du phénomène de la guerre moderne et totalitaire.
Il affirme que la ville est le lieu focale du développement technologique ; le phénomène d'accident intégral (production d'accident industriel). et se questionne sur la fin d'un monde, sa crainte du nihilisme de la politique, de l'espace public.
Paul Virilio nous présente son livre "Ville panique : ailleurs commence ici" édité chez Galilée. Le basculement de la guerre avec l'attentat de New York du 11 septembre 2001 qui a inauguré l'ère de la mondialisation d'un terrorisme métropolitique. Il pense que nous sommes passés de la guerre froide à la panique froide (le pouvoir de faire peur).
Il poursuit par l''échec des grands ensemble ; la responsabilité des architectes et des urbanistes face à la situation de la ville. Le retour des tours est une question géopolitique.
Il explique pourquoi il pense que l'art fait partie de la scène terroriste (pris au sens surréaliste ou expressioniste...). L'art est victime de guerre. L'accident du temps serait, d'après lui, le fait de la mondialisation (monde trop petit dans lequel on suffoquera).
En conclusion, Paul Virilio pense que nous sommes dans une société individualiste de masse. Il pense qu'il faut réinventer la résistance.
- Par Alain Veinstein
- Avec Paul Virilio
- Réalisation Angélique Tibau
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