

En 2010, Michel Ciment consacrait une "Projection privée" à Koji Wakamatsu à l'occasion de la sortie de son film "Le Soldat dieu" et de la rétrospective "Koji Wakamatsu - L'insurrection lyrique" que programmait la Cinémathèque Française.
Pour parler du réalisateur de Sex Jack, Michel Ciment recevait Julien Sévéon, Jean-Baptiste Thoret et Mathieu Capel. " Je suis devenu réalisateur pour révéler comment le pouvoir peut exercer son autorité de manière brutale. Mais aussi parce que c'est un métier qui permet de tuer des policiers sans aller en taule ", dixit Wakamatsu. Une prime jeunesse de petit voyou, un passage par la case prison, un long parcours dans le "cinéma pink", sous-genre érotique japonais, des penchants politiques plus que radicaux et des films sans concession… On pourrait être tenté de résumer Wakamatsu, disparu en 2012, en le qualifiant de "Bad boy" du cinéma japonais. Cela ne dirait pourtant rien d'un cinéaste qui, pour le directeur de la programmation de la Cinémathèque Jean-François Rauger, aura " exemplairement incarné ce point de jonction, inaccessible et impensable dans la plupart des cinématographies, entre le cinéma d'exploitation et une forme d'avant-garde, à la fois esthétique et politique ".
Retrouvez l'ensemble de la Nuit : "1960 et après, Nouvelle Vague et multiples visages du cinéma au Japon"
- Production : Michel Ciment
- Réalisation : Olivier Bétard
- Projection privée - Spéciale Koji Wakamatsu, avec Julien Sévéon, Jean-Baptiste Thoret et Mathieu Capel
- 1ère diffusion : 11/12/2010
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