Une vie, une oeuvre - Julio Cortázar

Julio Cortázar
Julio Cortázar ©AFP - PABLO PALOMO REYNA / NOTIMEX
Julio Cortázar ©AFP - PABLO PALOMO REYNA / NOTIMEX
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Julio Julio Cortázar (1914 - 1984), est l'un des écrivains argentins les plus connus en France. Ce documentaire s'attache à revenir sur sa vie et son oeuvre d'écrivain flirtant avec l’étrange, le fantastique, le surnaturel, tout en gardant un pied dans le réel.

Julio Cortázar mesurait près de deux mètres. Il avait un très beau visage, deux yeux claires en amandes, une bouche fine, un petit air d'Hemingway et à la fin de sa vie, une barbe à la Castro qui ne masquait pas des trais de jeune homme.

Né à Bruxelles en 1914, arrivé à l'âge de 4 ans à Buenos Aires, il y vécut plus de trente ans. Poète, traducteur notamment de Poe, professeur à l'université, il commença une carrière d'écrivain dans les années 40, peu de temps avant de s'installer en France en 1951 pour fuir la dictature péroniste.

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"Un véritable écrivain est quelqu'un qui tend l'arc à fond tandis qu'il écrit et qui le suspend ensuite à un clou pour aller boire un verre avec ses amis. La flèche est bien en route dans l'air, et se plantera ou non dans la cible ; seuls les imbéciles pourront prétendre modifier sa trajectoire ou courir après elle pour lui donner de petites impulsions supplémentaires en lorgnant du côté de l'éternité..." cité par Karine Berriot in Julio Cortazar l'enchanteur (Presses de la Renaissance).

Son oeuvre se compose pour partie de récits brefs, de contes comme il les appelait d'inspirations fantastiques. Ses recueils, parmi lesquels Bestiaire, Fin d'un jeu, Le tour du jour en 80 mondes, ont été regroupés en France dans un beau volume publié en 2008 chez Gallimard intitulé Nouvelles, histoires et autres contes.

Et puis il y a les romans. Marelle, le plus célèbre paru en 1963. Il peut se lire de plusieurs façons. Ou bien comme dans un livre classique en commençant par le premier chapitre et en s'arrêtant au cinquante sixième. Ou bien en commençant par le numéro soixante treize et en suivant un ordre alternatif proposé par l'auteur.

Quelques mois après la mort de Cortázar en février 1984, Hubert Juin lui consacrait un documentaire dans lequel il donnait la parole à des proches, traducteurs et amis qui tachaient de dire l'identité d'une oeuvre profondément singulière.

Par Hubert Juin - Avec Florence Delay, Laure Guille-Bataillon, Severo Sarduy et Hector Bianciotti - Lectures Sylvie Mignonneau, Maurice Cuvelier et Jean-Claude Durand - Réalisation Jean-Claude Loiseau

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