Yves Simon : "Tous mes premiers voyages se sont faits vers l’ouest, c’est-à-dire vers l’Amérique" : épisode 3/11 du podcast La Nuit rêvée d’Ernest Pignon-Ernest

Le chanteur et écrivain Yves Simon à New York en août 1977.
Le chanteur et écrivain Yves Simon à New York en août 1977.  ©AFP - Gilbert UZAN/Gamma-Rapho via Getty Images
Le chanteur et écrivain Yves Simon à New York en août 1977. ©AFP - Gilbert UZAN/Gamma-Rapho via Getty Images
Le chanteur et écrivain Yves Simon à New York en août 1977. ©AFP - Gilbert UZAN/Gamma-Rapho via Getty Images
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New York, le quartier de "Little Italy", Los Angeles et les lumières d'Hollywood... Dans "Les mauvais coucheurs", en 1979, au micro d'Alain Riou, Yves Simon racontait ses voyages, une émission diffusée pour la première fois le 28 juillet 1979 sur France Culture.

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Être tout à la fois, un musicien à succès, auteur, compositeur et interprète, et un véritable écrivain, avec des lecteurs et reconnu par la critique, n'est pas donné à tout le monde. 

Depuis ses débuts, à la fin des années 60, sans avoir l'air d'y toucher, ces deux histoires, Yves Simon aura réussi à les écrire en parallèle avec bonheur. D'un côté des mélodies et des mots gravés dans nos mémoires - Les Gauloises bleues, Au pays des merveilles de Juliet, J'ai rêvé New-York, Diabolo Menthe - et de l'autre des dizaines de romans et même un Prix Médicis en 1991, pour La Dérive des sentiments. 

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Des chansons et des livres pour Yves Simon, mais aussi des voyages, au propre comme au figuré, que l'on retrouve dans plusieurs de ses romans. Des voyages qu'il racontait, en 1979, au micro d'Alain Riou. 

Il se souvenait de son arrivée à New York

Tous mes premiers voyages se sont faits vers l’ouest, c’est-à-dire vers l’Amérique, vers le couchant, c’était plutôt la nuit que j’allais chercher. (...) Le premier jour où je suis arrivé à New York, j’ai rencontré une fille qui était danseuse dans la ‘Dolce Vita’ de Fellini, elle m’a amené dans le quartier de 'Little Italy'. C’est un univers qu’on ne peut pas imaginer, à trois heures du matin dans la 'Petite Italie' vous avez l’impression de vous retrouver à Rome. 

Il évoquait Los Angeles :

Il y a eu d’autres nuits, bien sûr, (...) à Los Angeles ce sont des nuits complètement différentes, ce sont des nuits de voitures, de néons, des nuits avec des distances. (...) Les gens se retrouvent chez eux, c'est un peu une caricature ces nuits hollywoodiennes. J’ai toujours été dans des grandes maisons qui dominaient Hollywood, c’est le plus beau tableau électronique, le plus grand musée du monde que l’on peut voir. Il y a des millions et des millions de lumières sous vos pieds... 

Il racontait son voyage à travers les Etats-Unis, puis Tokyo, et enfin Paris :

Tokyo est la ville qui, la nuit, m’a le plus frappé, c’est une autre culture, un autre monde. Tokyo la nuit, c’est une autre planète (...) le dépaysement vient aussi des lettres, des idéogrammes. 

J’aime Paris parce que je suis provincial, je crois que j’ai aimé les villes et les grandes villes car je viens de province où il n’y pas de vie nocturne. (...) A Paris il y a toujours quelqu’un qui passe.

  • Par Alain Riou 
  • Réalisation Marie-Dominique Arrighi
  • Les mauvais coucheurs, 24 - Yves Simon, les voyages et la nuit (1ère diffusion : 28/07/1979)
  • Indexation web :  Sandrine England pour la Documentation Sonore de Radio France
  • Archive-Ina Radio France