Expo : Le modèle noir / Les embarras de l’identité / Viktor Orban suspendu de la droite européenne / Vous voulez nous parler de votre jardin

"Le modèle noir, de Géricaut à Matisse" au Musée d'Orsay (jusqu'au 21 juillet 2019)
"Le modèle noir, de Géricaut à Matisse" au Musée d'Orsay (jusqu'au 21 juillet 2019)
"Le modèle noir, de Géricaut à Matisse" au Musée d'Orsay (jusqu'au 21 juillet 2019)
"Le modèle noir, de Géricaut à Matisse" au Musée d'Orsay (jusqu'au 21 juillet 2019)
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Pierre Cras vous parle de la représentation des Noirs dans la bande dessinée, et Paul Gradvohl de Viktor Orban. Les chroniques s'intéressent à l’identité et à la mort du buis.

Avec
  • Paul Gradvohl Historien, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Hongrie
  • Pierre Cras Historien, spécialiste d'Histoire afro-américaine

@PetitsMatinsFC

Le Réveil Culturel par Tewfik Hakem :

Tewfik Hakem s'entretient avec Pierre Cras, historien et spécialiste de l'histoire afro-américaine à l’occasion de la Journée spéciale France-Culture "Le modèle noir", dans le cadre de l'exposition " Le modèle noir, de Géricaut à Matisse" au Musée d'Orsay (jusqu'au 21 juillet 2019). Avec la chronique de Sonia Déchamps, du magazine Casemate.

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Que ce soit les dessins animés ou la bande dessinée, on a tendance à les considérer comme des objets d'étude qui ne seraient pas légitimes parce qu'ils s'adressent à un public jeune, alors qu'à mon sens il y a quelque chose de très profond, de très en lien avec une époque, l'époque à partir de laquelle toutes ces images ont émergé.

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Découvrez l'exposition "Le modèle noir : de Géricault à Matisse", du 26 mars au 21 juillet 2019 au Musée d'Orsay à Paris. Un partenariat France Culture

Le Journal des Idées par Jacques Munier :

La notion d’identité se développe dans le champ politique, qu’elle soit nationale, religieuse, de genre ou de race. Au-delà de la forme d’évidence qu’elle affiche, elle semble bien problématique.

Et finalement assez confuse. Si elle sert à revendiquer un statut minoritaire, elle prend vite des allures victimaires sans déboucher sur une vision commune et émancipatrice ; si elle affirme au contraire une prérogative dominante, comme dans l’usage politique de « l’identité française », elle fonctionne comme un principe d’exclusion. Dans les deux cas, elle apparaît comme une conception figée, repliée sur elle-même, hostile au mélange, à l’évolution et somme toute à la liberté. Elle est relativement récente et hégémonique, voire invasive. Elle tend à supplanter la forme classique de l’action politique visant le bien commun. Bref, elle pourrait bien être le symptôme d’une société sans avenir collectif où chacun défend son pré carré.

Pourtant, et c’est ce qui fait sans doute sa force de conviction, elle est aussi un dépôt, celui d’un « passé interminable », selon l’expression de Patrick Boucheron à la relecture de l’ouvrage posthume, inachevé, « entretenant un rapport embarrassé avec son propre sujet » : L’identité de la France par Fernand Braudel. « À l’inverse de la Méditerranée, qui menait gaillardement son lecteur de la description des grandes houles de l’histoire à la chronique heurtée du ressac de l’événement, L’identité de la France est une quête des profondeurs ». Et, à l’approche de la mort, une recherche de sa propre identité. On peut lire ce bel échange entre les historiens dans une nouvelle revue qui s’emploie justement à explorer « toutes les France qui racontent la France » : Zadig, ainsi nommée en hommage au héros itinérant de Voltaire, comme l’explique Éric Fottorino, le directeur de la publication, dans son édito. Le dossier de cette première livraison porte à point nommé sur les initiatives, globales ou locales, politiques ou individuelles, pour « réparer la France ». Sur la question de l’identité, le grand entretien avec Mona Ozouf est édifiant. D’une enfance bretonne où la langue française était synonyme d’émancipation aux travaux sur la Révolution française, l’historienne estime que « l’identité française, quelle que soit l’évolution de nos sociétés, se pense toujours comme une continuité terrienne ». Géographie, espace, culture ? On en revient à Braudel.

La Grande table idées
34 min
En savoir plus : L'identité

Les Enjeux Internationaux par Xavier Martinet :

A deux mois des élections européennes, la droite Populaire Européenne vient de suspendre le parti de Viktor Orban la Fidesz. Ses attaques frontales envers les institutions et certaine figures de l'Union Européenne viennent d’être sanctionnées par son parti-hôte : sanction ou arrangement ?

Xavier Martinet s'entretient avec Paul Gradvohl, historien, maître de conférences à l’Université de Lorraine, spécialiste de la Hongrie.

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L'Humeur du matin par Guillaume Erner :

Vous voulez nous parler de votre jardin…

De mon jardin, du vôtre aussi, si vous en avez un, ou de la forêt à côté de chez vous… Car celle-ci est menacée par une maladie terrible dont personne ne parle ou presque – un article dans "Le Figaro" aujourd’hui fait exception à cette omerta…

Le buis est en train de mourir, tous les buis, les buis domestiques, mais aussi les buis sauvages, une catastrophe absolue qui les touche doublement… Déjà, il y avait un papillon, la pyrale du buis, qui les dévorait, laissant derrière elle au mieux des chenilles, au pire du bois mort, mais en plus maintenant, il y a deux champignons qui s’attaquent également au buis… 

Inutile de vous dire qu’aucune arme n’est susceptible de venir à bout de ces deux fléaux, il y aurait, bien sûr, des cochonneries chimiques à utiliser, mais outre qu’il s’agit de cochonneries, il semble difficile de pulvériser l’ensemble des buis situés dans l’hexagone… Par ailleurs, le mal hélas a déjà frappé. Dans la Drôme, la forêt est complètement défigurée, et la même situation se retrouve un peu partout en France.

Jadis cela était limité à certaines régions, la région Rhône-Alpes. Maintenant c’est général, les jardins du château de Vaux le Vicomte, par exemple, ont été dévastés tant et si bien qu’il s’agit désormais de remplacer le buis par un autre végétal… Mais bien évidemment, aucune solution n’est pleinement satisfaisante : le houx ne convient pas à tous les sols, la santoline doit être replantée tous les cinq ans, l’if ne s’adapte pas aux sols les moins drainants. Reste la possibilité de créer un buis OGM, toxique pour les pyrales, mais là aussi, je vous laisse mesurer les conséquences de cette mesure… La disparition du buis est gravissime, puisqu’elle affecte tout simplement le paysage – elle change profondément ce qui conférait leur personnalité aux forêts, aux bosquets à l’art taupière, lorsqu’il était pratiqué… Voilà pourquoi, il ne faut pas laisser mourir le buis sans bruit…. 

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