Patrick Pécherot "Hével" / Droit d’asile et immigration / Réélection du président Sissi en Egypte / Les journalistes pris en otage par la grève

Supporters d'Abdel Fatah al-Sissi en Egypte
Supporters d'Abdel Fatah al-Sissi en Egypte ©AFP - MOHAMED EL-SHAHED
Supporters d'Abdel Fatah al-Sissi en Egypte ©AFP - MOHAMED EL-SHAHED
Supporters d'Abdel Fatah al-Sissi en Egypte ©AFP - MOHAMED EL-SHAHED
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Ce jeudi, Patrick Pécherot vous parle de son polar "Hével", et Béligh Nabli de la réélection du président Sissi en Egypte. Les chroniques s'intéressent au droit d’asile et à l'immigration, ainsi qu'à la place des journalistes face aux grèves.

Avec

@PetitsMatinsFC

Le Réveil Culturel : Tewfik Hakem s'entretient avec Patrick Pécherot, écrivain, pour Hével aux éditions Gallimard série noire, un roman évoquant la guerre d’Algérie par le prisme d’un détail, un meurtre, qui raconte les mémoires traumatisées, le poids des non-dits et l’impossibilité d’écrire une Histoire claire en ce qui concerne cette guerre pourtant lointaine aujourd’hui.

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L'histoire se déroule dans le Jura où se sont passés un certain nombre d’événements qui mettaient en présence des populations qui avaient parfois du mal à vivre ensemble : des travailleurs immigrés, beaucoup venaient d’Algérie, et puis il y a eu aussi quelques manifestations populaires de rejet, de réaction, et c’est ce que j’ai voulu illustrer à travers la personnalité de mes protagonistes, ni blancs ni noirs, mais dans le gris.

Les Nuits de France Culture
35 min
Mauvais genres
2h 01

Le Journal des Idées par Jacques Munier : Droit d’asile et immigration. Ce jeudi à 18 heures François Héran, directeur de recherches à l’Ined (l’Institut national d’études démographiques) prononce au Collège de France la leçon inaugurale de la nouvelle chaire Migrations et Sociétés dont il est titulaire.

Une chaire dévolue aux migrations internationales dans leur toute diversité : volontaires ou forcées, du Sud vers le Nord, Sud–Sud ou Nord–Sud, et aux politiques migratoires, traitements administratifs, mobilisations citoyennes… Cécile Deffontaines fait le portrait de François Héran, agrégé de philo et anthropologue dans les pages Débats de L’Obs. Parti à 23 ans en Andalousie étudier les migrations intérieures des travailleurs saisonniers, il s’envole ensuite pour les Andes, en Bolivie, auprès des Indiens Aymara. Devenu démographe, le chercheur estime aujourd’hui que l’immigration ne devrait plus être un problème « car elle est là ». Première, seconde, troisième… les générations d’immigrés « infusent » dans la société française. « Notre attention est attirée par la grande crise migratoire commencée à la fin de l’été 2015. Mais, sous cette grande vague, il y a un puissant courant régulier, ancien, avec sa palpitation naturelle, explique-t-il. Aujourd’hui, un quart de la population française est immigrée ou enfant d’immigrés. Et si l’on incluait les grands-parents, nous en serions au tiers. » François Héran n’est donc « ni pour ni contre » l’immigration, ajoute la journaliste de L’Obs, mais « avec », comme l’indique le titre de son dernier ouvrage : Avec l’immigration. Mesurer, débattre, agir (La Découverte).

Les Enjeux Internationaux par Xavier Martinet : Avec plus de 97 % des votes officialisés lundi, Abdel Fatah al-Sissi vient d’être réélu sans surprise à la tête de l’Egypte. C’est un triomphe pour le régime sécuritaire de l’ancien militaire qui a remplacé le processus révolutionnaire. Gagnant à court terme, ne risque-t-il pas finalement de régner sur un désert politique et économique ? Xavier Martinet s'entretient avec Béligh Nabli, directeur de recherches à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), co-fondateur du site d’analyse chronik.fr, auteur de « Géopolitique de la Méditerranée », ed. Armand Colin.

Choix de la rédaction
4 min
La Question du jour
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L'Humeur du matin par Guillaume Erner : Ceux qui sont vraiment pris en otage par la grève ce sont les journalistes, obligés d’évoquer le conflit social – c’est notre métier, on ne peut pas uniquement parler de l’héritage de Johnny Hallyday – et cependant dans une situation beaucoup plus délicate qu’en 1995. 

Car en 1995, même si je n’étais pas journaliste à l’époque, je me souviens que les réseaux sociaux n’existaient pas. Ce qui fait que nos glorieux aînés qui eurent à traiter de ce conflit, de Philippe Tesson à ma droite jusqu’à Claude Cabanes à ma gauche, ces glorieux ainés donc, n’avaient pas encore la possibilité technique de recevoir de doux messages les traitant de « chiens de garde du capital » ou bien de « gauchiasses ».

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