

ZEP vous parle de sa BD "The End", et Juliette Morillot du premier sommet intercoréen. Les chroniques s'intéressent au droit d'asile et aux banlieues à la lumière du plan Borloo.
- Juliette Morillot Journaliste, spécialiste de la péninsule coréenne.
- Zep Dessinateur, auteur de bande dessinée
Le Réveil Culturel : Tewfik Hakem s'entretient avec ZEP, auteur de BD, pour The End aux éditions Rue de Sèvres, une BD d’anticipation questionnant notre rapport à l’environnement et surtout notre place de dernier arrivant sur Terre déterminé à être maître de la nature.
Pour moi, on ne doit pas seulement respecter la nature mais se remettre à la place qui est la nôtre, nous sommes les derniers arrivants donc on doit observer et apprendre de ce qui était là avant nous. Ce n’est pas ce qu’on a fait, on a tout colonisé, recouvert de béton, parqué la nature, on s’est dit « nous sommes les chefs, il faut protéger cette pauvre nature qui ne sait pas se défendre » à mon avis c’est une mauvaise vision du monde. Nous ne sommes pas les protecteurs de la nature, si elle décide que demain nous ne serons plus là, alors nous ne serons plus là. On est toléré sur cette terre pour l’instant mais je ne suis pas persuadé qu’on puisse continuer comme ça…
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Le Journal des Idées par Jacques Munier : Droit et devoir d’asile. Après son adoption mouvementée en première lecture à l’Assemblée, le projet de loi asile et immigration continue à faire débat.
Un éclairage à la fois serein et instructif est aujourd’hui porté dans Le Point par Smaïn Laacher qui fut pendant seize ans juge assesseur à la Cour nationale du droit d’asile, représentant le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Il estime qu’il n’est pas nécessaire de modifier le droit d’asile mais qu’il faut plutôt « améliorer son application ». Compte tenu des surenchères sur le sujet, c’est toujours « par le bas » qu’interviennent les changements. « Aujourd’hui, l’Etat s’évertue à faire en sorte que le premier venu ne puisse pas demander l’asile, sans dire franchement que l’asile lui pose problème – explique-t-il à Clément Pétreault. Il est difficile pour un pays membre de l’Union européenne d’aller à l’encontre du droit d’asile, car l’asile tel que nous le connaissons est né en Europe. » Le sociologue, spécialiste des mouvements migratoires, revient sur son expérience dans un livre paru chez Gallimard : Croire à l’incroyable. Un sociologue à la Cour nationale du droit d’asile.
Les Enjeux Internationaux par Xavier Martinet : Pour ce premier sommet intercoréen depuis 11 ans, les dirigeants Kim Jong Un et Moon Jae In multiplient les signes de bonne volonté. La rencontre se conclura peut-être sur l’annonce d’un traité de paix, après 65 ans de tensions mondiales ininterrompues. Corée du Nord : un traité de paix pour quoi faire ?
Xavier Martinet s'entretient avec Juliette Morillot, spécialiste des deux Corées, auteure de La Corée du Nord en 100 questions avec Dorian Malovic, Tallandier, 2016, Prix du meilleur livre Géopolitique Axyntis/Conflits 2018 et de Le Monde selon Kim Jong-un, avec Dorian Malovic, Robert Laffont, 2018.
L'Humeur du matin par Guillaume Erner : En matière de banlieues, qui peut le plus ne peut pas nécessairement le moins.
Il paraît qu’il faut une académie des leaders…
Oui, c’est effectivement ce que prévoit le plan Borloo, une académie des leaders, permettant d’ouvrir la voie à une élite issue de la diversité, une élite que l’ENA ne laisse pas advenir. Et c’est très bien de vouloir instaurer de la diversité dans l’élite, mais si on permettait également aux gens normaux d’avoir un travail.
Car au moment même où l’on évoque cette académie des leaders, un chiffre déboule, celui des personnes qui ont réussi l’examen pour conduire un VTC, un Uber si vous préférez. Maintenant il faut un examen pour conduire un Uber, très bien, cela assure une meilleure sécurité pour les passagers, cela permet aussi de rééquilibrer la concurrence avec les taxis. Mais finalement, seuls 14 % des candidats obtiennent cet examen destiné à devenir chauffeur de VTC, 86 % de recalés qui hier conduisaient pour la plupart des VTC sont renvoyés au chômage.
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