En 1994, à l’initiative d’un prêtre ouvrier, le Seamen’s club de Brest est créé pour accueillir tous les marins de commerce et leur permettre de vivre dans de bonnes conditions le temps d’une escale. Rencontre avec des marins malgaches qui travaillent sur le bateau "Raymond Croze".
En 1994, à l’initiative d’un prêtre ouvrier, le Seamen’s club de Brest est créé pour accueillir tous les marins de commerce et leur permettre de vivre dans de bonnes conditions le temps d’une escale. Rencontre avec des marins malgaches qui travaillent sur le Raymond Croze, le bateau d’Orange, chargé de la maintenance des câbles sous-marins transatlantiques.
Depuis quelques années, on emploie de la main d'oeuvre étrangère qui coûte moins cher. Les marins français ont été remplacés par des marins malgaches. Il faut être tri-lingue pour monter à bord. Un marin malgache
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À bord, les marins malgaches peuvent disposer d'un ordinateur pour dialoguer avec leur famille, regarder les informations concernant leur pays, ou écouter de la musique :
Il n'y a qu'un ordinateur sur le bateau, et on doit se le partager, donc ce n'est pas évident pour communiquer avec nos familles à Madagascar. Un marin malgache
Avec ma femme, on se donne un rendez-vous sur Skype. C'est mieux que le téléphone. Le téléphone, c'est encore cher. Parfois on se rate, mais j'attends toujours ma femme. Quand on a pas de nouvelles de sa famille, c'est ennuyant. Un marin malgache
La voix de ma femme me donne du courage, parce que parfois on reste très longtemps ici. Un marin malgache
En France, ces marins gagnent mieux leur vie que dans leur pays natal. Leur salaire leur permet d'économiser pour envoyer de l'argent à leur famille ou profiter pendant les congés :
C'est rare de trouver le même salaire qu'ici à Madagascar. Moi je n'ai jamais travaillé à terre. Mon premier boulot, c'était sur un navire. Un marin malgache
Reportage : Alain Lewkowicz
Réalisation : Alexandra Malka
A suivre : une exposition du réalisateur Marc Picavez intitulée "Seamens' Club", sur les nouvelles figures de migrants que sont les marins aujourd'hui. Marc Picavez nous donne à voir la manière dont les marins incarnent un certain état du monde basé sur un modèle libéral globalisé. Equipages cosmopolites parcourant le monde non plus de port en port mais entre terminaux spécialisés, localisés aujourd'hui dans des paysages périurbains déshumanisés… Le rapport à la solituA bord, lesde et la place qu'a pris internet dans ces vies singulières… Composée de cinq installations diffusant sur grands écrans ses courts-métrages, de Saint-Nazaire à Rotterdam ou encore de Dakar à New-York, l'exposition "Seamen's Club" se tiendra au LIFE (Lieu International des Formes Emergentes) de Saint-Nazaire dans l'une des alvéoles de la Base sous-marine jusqu' au 8 septembre 2013.
Lien vers une présentation vidéo de l'exposition de Marc Picavez :
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