En 2012, un hameau déserté du Limousin était vendu pour 520 000 € à un mystérieux philanthrope coréen. Intrigué par la personnalité de ce mécène, un journaliste a mené l’enquête.
En 2012, un petit hameau du Limousin déserté par sa population depuis plusieurs années a acquis une notoriété inattendue. La vingtaine de maison et les quelques écuries qui le composent devaient être vendues aux enchères, avec une mise à prix de 300 000 €.
Personne ne se portant acquéreur, le maire délégué de Courbefy, Bernard Guilhem, lance un appel devant la presse. Il veut que le hameau soit racheté, ressuscité, qu’on y investisse, qu’on y crée des emplois. À sa grande surprise, son message trouve une résonance internationale :
A partir de là, le téléphone de la mairie n’a plus cessé de sonner. On recevait des sollicitations de toute part.
Une nouvelle mis aux enchères est donc organisée trois mois plus tard. Le hameau trouve un acheteur. Il est vendu 520 000 € à un riche Coréen, un homme mystérieux qui se présente sous le pseudonyme d’Ahae. Lui, ne s’est jamais montré dans le hameau. Ceux qui travaillent pour lui affirment qu’il souhaite créer dans le village un projet artistique et environnemental.
On le présentait comme quelqu’un d’excessivement riche, champion dans tous les arts martiaux, un mécène, bref, c’était un personnage un peu mythique.
Ce mécène intrigue toutefois un journaliste : Bernard Hasquenoph. Il s’étonne qu’il n’existe aucune photographie du personnage ou alors seulement de dos, que l’homme soit à la fois mécène mais aussi artiste et qu’il expose dans les plus grandes galeries au monde.
Au début, j’ai même soupçonné qu’il n’existait pas.
Alors qu’à Courbefy, tout le monde attend qu’Ahae dévoile son projet définitif, Bernard Hasquenoph mène l’enquête. Il remonte jusqu’à des sociétés douteuses aux États-Unis, dans lesquelles pointent aussi des intérêts religieux. Il faudra finalement le naufrage du ferry Sewol, survenu en 2014 au large de la Corée du Sud, pour que soit révélée la face cachée de ce mystérieux philanthrope.
1ère diffusion le 22/12/2014
Depuis la première diffusion
Le projet d'une maison d'artiste n'a pas été abandonné et reste suspendu aux procédures judiciaires toujours en cours en Corée. Quant au hameau, il est toujours entretenu, certaines toitures ont même été refaites d'après le maire qui veille toujours au grain.
- Reportage : Jeanne Robet
- Réalisation : Delphine Lemer (et François Caunac)
Chanson de fin : "Where The Wild Roses Grow" par Nick Cave and the Bad Seeds - Album : Live at the Royal Albert Hall - Label : Eagle Rock Entertainment.
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