Des bouchers visés par des tags anti-spécistes, une jeune femme qui fait son coming-out végétarien, une autre qui mange à nouveau de la viande après cinq ans “d'abstinence” et Margot qui fait le deuil de son chat. Quatre histoires sur notre rapport aux animaux et à la viande.
Maxime est boucher à la Grande Boucherie de Saint-Jean, située dans le Vème arrondissement de Lyon. Comme plusieurs commerces de bouche environnant, sa boucherie a été dégradée par des militants anti-spécistes.
J’ai appris un métier pour lequel on me traite aujourd’hui d’assassin.
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Une jeune femme témoigne de son coming-out végétarien et comment, dans le rituel des repas de famille, ne pas manger de viande peut être un motif d’exclusion.
Ma grand-mère me cuisine des moules pour me faire plaisir. J’ai pas osé lui dire que ce n’était pas végétarien.
Une autre femme raconte aussi comment elle a arrêté de manger des animaux. Puis a recommencé, après avoir séjourné quelque temps auprès d’éleveurs de chèvres.
Ils mangeaient de la viande et pourtant ils étaient plus écolos que moi.
Margot, elle, a très mal vécu la mort de son chat avec lequel elle avait tissé une relation particulière. Une douleur que son entourage a eu des difficultés à comprendre.
J’ai perdu un membre de ma famille.
- Reportage : Emilie Chaudet et Olivier Minot
- Réalisation : Clémence Gross
Merci à Margot, à la grande boucherie de Saint Jean et à Lorène.
Chanson de fin : Cats and dogs - Album : Music Hole - Label : Because Music
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