

Adila Bennedjaï-Zou veut “faire un bébé toute seule”. À mesure que le processus de fécondation in vitro avance, elle réalise que ses chances de succès sont très faibles. Elle se demande si ça vaut la peine d’aller au bout, étant donné le prix de chaque étape.
Célibataire et quarantenaire, Adila Bennedjaï-Zou a décidé d’enregistrer les différentes étapes de sa fécondation in vitro (FIV) qu’elle n’a pas le droit de faire en France. Dans cette série en six épisodes, elle raconte le chemin semé d’embûches de ceux qui veulent devenir parents sans que la loi ne les y autorise et tentent de se tricoter une loi bioéthique personnelle.
Dans ce troisième épisode, elle part pour Madrid afin d’effectuer une ponction d’ovocytes. Ceux-ci sont ensuite inséminés avec le sperme d’un donneur. Mais en dépit d’un dopage aux hormones avant l’opération, les chances que cette tentative aboutisse sont maigres.
J’ai neuf chances sur dix de le perdre.
Parce que chaque étape du processus coûte de plus en plus cher, elle se demande si tout cela en vaut la peine. Pour en avoir le cœur net, elle rencontre Pierre et Antonin, un couple ayant eu recours à une mère porteuse aux États-Unis et qui a dépensé plusieurs dizaines de milliers d’euros pour avoir un enfant.
On voulait tous les deux être pères biologiques, alors on s’est dit "c’est le docteur qui va choisir".
- Reportage : Adila Bennedjaï-Zou
- Réalisation : Emmanuel Geoffroy (et Cécile Laffon)
- Générique : Gilles Lavanant
Merci à Fériel, à Raquel, au Dr Izquierdo et la clinique Procréatec, à Pierre, à Antonin et à Paulin.
Chanson de fin : "Mutate" par Jeanne Added - Album : Radiate - Label : Naïve.
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