Rêves à Noirmoutier

Dans la cabane à Véronique, les gens viennent admirer ses beaux cheveux blonds et courts, écouter le feu qui crépite, et raconter leurs rêves pour mieux les réaliser. Elle raconte sa venue et l'ancrage de ses rêves à Noirmoutier. 

Je suis arrivée à Noirmoutier par le passage des Gois, d'une beauté indescriptible : le ciel et la mer étaient confondus, il y avait de la brume, on seraient crus dans une aquarelle.

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Dans la vie il faut savoir vivre ses rêves et non pas rêver sa vie...euh non, c'est une phrase très intéressante de Charlie Chaplin mais je ne sais plus dans quel sens elle se met. C'est : "il ne faut pas rêver sa vie mais vivre ses rêves". 

Pour qu'un rêve germe, il faut semer la graine, et ça peut germer, et ça peut aboutir. Mais si tu ne sèmes pas la graine, tu n'auras jamais un rêve abouti. 

Et il faut croire que Véronique a semé dans sa vie des rêves de contes de fées. 

En venant à Noirmoutier, j'ai pris un auto-stoppeur, il ressemblait à un clochard. Et en réalité c'était un prince charmant, avec une grande villa.

Véronique joue aussi au piano, au grand bonheur de ces rêveurs, lorsqu'elle ne leur fait pas déguster des huîtres ou aboutir leur rêves. 

Les huîtres de Véroniques sont salées et c'est ce qui en fait les meilleures et elles seraient aphrodisiaques ! Mais j'ai soixante-quatorze ans, c'est une affaire un peu passée. 

Mon rêve c'est d'aller au bout des pistes d'aviation pour aller voir décoller les avions. On est allés avec Véronique camper en Amérique voir ça. C'est magique.

Production : Elise Andrieu

Réalisation : Emmanuel Geoffroy

Chanson de fin :

"Cichyzapada Zmrock (here comes the silent dusk)" par Pat Metheny - Album : "Upojenie"

Rediffusion de l'émission du 17 octobre 2008.