Secourir : épisode 5/12 du podcast Places de la République (saison 2)

Comment s’incarne la devise "liberté, égalité, fraternité" dans les institutions et services publics de notre Cinquième République ?
Comment s’incarne la devise "liberté, égalité, fraternité" dans les institutions et services publics de notre Cinquième République ? ©Maxppp - Richard Villalon
Comment s’incarne la devise "liberté, égalité, fraternité" dans les institutions et services publics de notre Cinquième République ? ©Maxppp - Richard Villalon
Comment s’incarne la devise "liberté, égalité, fraternité" dans les institutions et services publics de notre Cinquième République ? ©Maxppp - Richard Villalon
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"Places de la République", c’est la façon dont la république fonctionne - ou pas - dans trois institutions, trois services publics emblématiques. Cinquième épisode d'une série au long cours.

À Auxerre, les policiers du Groupe de Sécurité Publique (GSP), ex-BAC, séparent un couple en pleine dispute. L’homme, ex-conjoint de la femme et connu des policiers pour violence conjugale, devient de plus en plus en plus agressif. Résultat, il est embarqué pour outrage à agents.

On est là pour régler un différend, pas pour se faire insulter

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Puisqu’aucune plainte n’a été déposée et que les agents n’ont pas constaté de coups, l’homme va être relâché. Le policier craint donc que la situation ne se reproduise rapidement.

Tant qu’on n’a pas de preuve de violence, on ne peut rien faire. Demain il ressort, et il va y retourner.

En savoir plus : Adoucir
Les Pieds sur terre
28 min

À Plessier-Rozainvillers, dans la Somme. Zélie Michelitz est paraplégique depuis septembre 2017, après qu’une palette lui soit tombée sur la tête. Pour se soigner et soulager ses douleurs, elle doit se rendre régulièrement au CHU d’Amiens, situé à quarante-cinq minutes de chez elle. Une situation d’autant plus difficile à gérer qu’elle vit seule avec ses quatre enfants. 

Enfiler un pull ce n’est pas possible, ni faire les lacets de mes enfants.

Zélie doit vivre dans une maison inadaptée à son handicap, et bien trop petite. Malgré ses lettres au préfet, aux bailleurs sociaux locaux et au président de la République, aucun logement social ne lui est accordé.

Ma chambre est dans mon salon et je me lave dans la cuisine. Ici je ne vis pas, je survis. 

Je passe tout mon temps sur les papiers, toute ma vie tourne autour du logement.

À la mairie des sixième et huitième arrondissements de Marseille, les pères défilent devant Marie-France, Laurence et Chantal pour déclarer leurs enfants au bureau des naissances. C’est là que parfois se glissent des erreurs sur le livret de famille.

Elle est née lundi, elle est sortie hier et on a passé la première nuit à la maison. C’est génial.

Exceptionnellement ce jour-là, le bureau des décès est fermé. Dans ce cas, le bureau des naissances s’occupe également des déclarations de décès. 

On s’occupe des naissances, des recensements et des décès. Mais mélanger naissances et décès, c’est pas top.

  • Reportage : Rémi Dybowski Douat, Pauline Maucort et Jeanne Robet
  • Réalisation : Cécile Laffon

A la mairie des 6e et 8e arrondissements de Marseille, merci à Marie-France, Laurence et Chantal du bureau des naissances à l'état civil, merci aux jeunes pères de Lou, Walter, et Khalil, et merci également au maire de secteur Yves Moraine.

A l’hôpital d’Amiens, merci à Zelie Michelitz.

Chanson de fin : "Blue Raven" par Raoul Vignal – Album : Oak Leaf (2018).

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