Aujourd’hui nous regardons une œuvre de René Magritte intitulée Le Stropiat de 1947, peinture qui appartient à ce qu’on appelle la période « vache » de Magritte, qui ne dura que quelques mois, et donna lieu à de nombreuses incompréhensions car les huiles et les gouaches qu’il exécuta alors étaient très loin de l’aspect froid et net des peintures exécutées auparavant.

Soutenu par Louis Scutenaire, son ami écrivain et poète belge, dans cette « remise en jeu » de son propre art, il exacerbe ici son irrespect vis-à-vis des choses établies.
Louis Scutenaire, notre regardeur donc, qui expérimente lui-même dans l’écriture ce massacre, ce désordre libérateur, et qui est bientôt le seul à soutenir Magritte dans ce qu’on a pris à l’époque pour une incartade.
Pour en parler, nous recevons l’artiste** François Curlet ** et Bernard Marcadé .
Signalons en ce moment et jusqu’au 1er juin 2014, l'exposition "Magritte : The Mystery of the Ordinary, 1926–1938", à la Menil Collection, Houston, USA.
**Musique ** : Chanson minable , de Jacques Lizène.
**Attachée d’émission ** : Claire Poinsignon
**Lecture des textes ** : Laurent Lederer
**A la technique ** : Valérie Lavallart
Réalisation : Annabelle Brouard
L'équipe
