Recourir au langage pour renoncer à la violence. Le langage est bien plus qu’une question de langue. Il est l’outil indispensable et nécessaire. Celui qui permet de sortir du silence.
La violence provoque chez les femmes et les enfants qui en sont les témoins, des traumatismes profonds. Ne pas mettre de mot entraîne de graves conséquences.
Un service d’urgence médico-judicaire de Marne-la-Vallée encadré par le Dr Marc où l’on recueille les premières preuves attendues par la police, une équipe qui informe et rassure en parallèle les victimes et une psychiatre fondatrice de l' association Mémoire traumatique et victimologie qui redonne goût à la vie dans son cabinet de la région parisienne.
A chaque étape, ces praticiens luttent contre les violences faites aux femmes par la force des mots.
Avec :
- Kinanda et Marie
- Muriel Salmona, psychiatre et fondatrice de l' association Mémoire traumatique et victimologie
- Bernard Marc, médecin légiste, service d’urgence médico-judicaire du Centre Hospitalier Marne-la-Vallée et les patientes
- Christophe Gesset,direction de la police judicaire
- Isis Hanafy, psychologue clinicienne)
- Lucie et Maho,écoutantes du Collectif féministe contre le viol
- les infirmières du service d’urgence médico-judicaire du Centre Hospitalier Marne-la-Vallé
L’écoute de la parole de la victime, c’est le premier moment de reconnaissance.
L'image qu'on a des victimes de violences sexuelles est tellement dégradée, que je n'arrivais pas à me dire que j'étais une victime. J'ai mis beaucoup de temps avant d'accepter de dire ça. Ce qui est encore très difficile aujourd'hui, c'est d'accepter que ça aura été mon histoire. Je ne peux rien y changer.
Un documentaire de Johanna Bedeau, réalisé par Marie-Laure Ciboulet
Pour aller plus loin :
- 70% des femmes dans le monde sont victimes de violences au cours de leur vie (un article d'Antoine Guerrier, 25.11.2016)
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