Départ pour le djihad, l’imperceptible radicalisation : épisode 1/4 du podcast De la radicalisation au djihadisme - Chroniques intimes d’un fiasco républicain

jeune homme à une manifestation à Paris
jeune homme à une manifestation à Paris ©AFP - FRED DE NOYELLE / GODONG / PHOTONONSTOP
jeune homme à une manifestation à Paris ©AFP - FRED DE NOYELLE / GODONG / PHOTONONSTOP
jeune homme à une manifestation à Paris ©AFP - FRED DE NOYELLE / GODONG / PHOTONONSTOP
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Près de 2 000 jeunes français sont partis pour le djihad en Irak et en Syrie depuis 2014. Une décision incompréhensible et inimaginable pour les familles et les proches de ces citoyens perdus de la République. Personne n’a rien vu venir. Ils témoignent.

Une série documentaire de Alain Lewkowicz, réalisée par Doria Zénine

Aujourd’hui le terme radicalisation est partout, dans les têtes, dans la presse, sur les écrans, et parmi les politiques et les travailleurs sociaux. Et le 14 juillet sanglant de Nice est venu de nouveau le mettre sur le devant de l’actualité. Encore une fois des décisions ont été prises, dans l’urgence, la peur et l’envie de redonner confiance aux électeurs… Pourtant, la radicalisation ne peut pas être traitée comme les flammes d’un incendie qu’il s’agirait simplement d’éteindre. Elle est le produit complexe d’une société malade de son modèle républicain. Alors pour comprendre ce que recoupe concrètement ce terme de radicalisation peut-être faut-il enfin écouter ceux qui l’ont vécue : la mère d’un jeune parti en Syrie, les sœurs et les cousines de jeunes gens morts en « martyrs » , le père d’une jeune fille radicalisée, des djihadistes repentis, et des travailleurs sociaux , toutes ces personnes qui sont confrontées très concrètement tous les jours à cette radicalisation qui nous dépasse…

"Ne pratique pas, tu vas te faire repérer... Devenez invisibles."

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