

Entre Flandre et Wallonnie une frontière linguistique et culturelle mouvante.
Un documentaire d’Antoine Sachs, réalisé par Assia Khalid
En décembre 2015, la presse du monde entier répercute un curieux fait divers : La découverte d'un cadavre sans tête, sur les berges de la Meuse, pourrait provoquer une modification du tracé de la frontière entre la Belgique et les Pays Bas. Un sujet important puisque la Belgique en est devenue indépendante en 1830.

Au moment de la création du pays, la très grande majorité de la population était néerlandophone, mais le français était la langue officielle, pratiquée par les classes dirigeantes. La domination de la francophonie a duré jusqu'au vingtième siècle, culturelle, et surtout économique. Progressivement, les néerlandophones ont fait valoir leur droit à parler leur langue. Les tensions se sont multipliées au point qu'en 1963, une frontière linguistique a été instaurée entre la Flandre et la Wallonnie.

Le documentaire explore les environs de Liège / Maastricht et le siège de la VRT / RTBF à Bruxelles, à la rencontre de ceux qui vivent au jour le jour dans ce pays parsemé de frontières plus ou moins visibles, plus ou moins compréhensibles. Avec en arrière-plan, une question qui nous taraude : comment viser la cohésion européenne, si des voisins depuis des siècles ne parviennent pas à vivre ensemble ?
Avec Huub Broers, maire néelandophone NVA des Fourons ; Jean-François Duchesne, commissaire francophone de la police de Basse Meuse ; José Happart, homme politique wallingant ; Simone Hulshof, habitante de Kanne ; Bert Kruismans, humoriste bilingue ; Marcel Neven, maire francophone de Visé ; Jan Peumans, président du Parlement Flamand, NVA ; Dave Sinardet, politologue ; Jean-Louis Xhonneux, responsable du mouvement francophone « Retour aux libertés » des Fourons.
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