Histoire d’une petite ville ordinaire : épisode • 1/4 du podcast Pompéi, la vie sous la cendre

Vue de Pompéi et du Vésuve
Vue de Pompéi et du Vésuve ©Radio France - Perrine Kervran
Vue de Pompéi et du Vésuve ©Radio France - Perrine Kervran
Vue de Pompéi et du Vésuve ©Radio France - Perrine Kervran
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De la naissance de Pompéi à son quotidien de petite ville portuaire et multiculturelle à l’ombre de Rome.

La peinture murale revêtait toutes les parois, à l'intérieur ou à l'extérieur des maisons. Les plafonds et les voûtes étaient peints,  y compris le sol qui était des mosaïques en noir et blanc, mais aussi quelquefois avec des décors polychromes. Même les colonnes étaient peintes en rouge, en partie basse et blanche au dessus. Donc, on vivait dans la couleur. Alix Barbet

Aujourd’hui encore, on peut longer le mur d’enceinte de Pompéi dont certaines parties datent du VIIe siècle avant JC, on peut y trouver les traces des modifications successives de cette enceinte, et même y voir les impacts des boulets lancés par les armées de Sylla sur les pompéiens qui avaient osé réclamer la citoyenneté romaine. Mais comme la lave et les cendres ont modifié le tracé de la côte,  on oublie que Pompéi était une sorte de petit port multiculturel.

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On se rend compte que tout le monde se connaît ici. Les structures sociales sont plus lisibles que dans des grandes villes comme Rome, par exemple. On voit très bien les rapports entre affranchis et patrons, entre l'élite et la population. C'est l'intérêt de travailler sur une société qui est une petite société locale et pas une grande ville où ces éléments sont noyés. Nicolas Monteix

Pourtant, une fois franchie une des portes de la cité, on peut retracer, grâce à l’archéologie, tout le quotidien des habitants de la ville devenue colonie romaine ordinaire. Ce qu’on mange, comment on habite, comment on célèbre les fêtes religieuses, comment les maisons sont décorées, et même comment on organise les nécropoles.

Ils vendaient en vrac très vraisemblablement beaucoup de céréales et donc l'essentiel de la population devait manger des espèces de bouillie à base de céréales_._ Nicolas Monteix

Les tombeaux de Pompéi
Les tombeaux de Pompéi
© Radio France - Perrine Kervran

avec

  • Valeria Amoretti, archéo-anthropologue à Pompéi
  • Alix Barbet, archéologue spécialiste des peintures murales romaines
  • Hélène Dessalles, maître de conférences en archéologie à l'École normale supérieure, spécialiste de l'architecture romaine, responsable de fouilles à Pompéi
  • Henry Duday,  archéo-anthropologue à l'université de Bordeaux
  • Maria Lucia Giacco,conservatrice au Musée archéologique national de Naples
  • Antonio Irlando, journaliste et architecte
  • Francesca Leolini, restauratrice à Pompéi
  • Eloïse Le Tellier, archéologue
  • Nicolas Monteix, maître de conférences en histoire et archéologie romaine  
  • Francesco Muscolino,  archéologue
  • **Massimo Ossana,**surintendant du parc archéologique de Pompéi et archéologue
  • Elisa Pucci, restauratrice à Pompéi
  • Béatrice Robert-Boissier, autrice, notamment de Pompéi. Les doubles vies de la cité du Vésuve, Paris, Ellipses
  • Claudio Scarpati, vulcanologue
  • William Van Andringa, archéologue
  • Sandra Zanella, archéologue

Un documentaire de Perrine Kervran, réalisé par Diphy Mariani 

Merci à Pompéi - fouille de la nécropole romaine de Porta Nocera - Programme de recherche de l’ École française de Rome en collaboration avec l’ École Pratique des Hautes Études ( UMR 8546 CNRS ENS-Paris AOrOc, Université PSL), la société archéologique Éveha International et la Soprintendenza archeologica di Pompei - Avec la participation de la fondation ARPAMED, de l'UMR 5199 PACEA de Bordeaux, de la société Archeodunum et de l’ Institut Universitaire de France - Sous la direction de William Van Andringa (EPHE, AOrOc), Thomas Creissen (Évéha International, Université de Tours) et Henri Duday (UMR PACEA)

Bibliographie    

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