Pendant la cure, le patient découvre le transfert, qui lui permet de confondre son analyste avec son père, son amant, sa mère. C’est souvent une bonne chose. Le transfert est changeant puisque tout est mobile en analyse.
Pendant la cure, le patient découvre le transfert, qui lui permet de confondre son analyste avec son père, son amant, sa mère. C’est souvent une bonne chose. Le transfert est changeant puisque tout est mobile en analyse. Il ne se fixe pas. Les surprises n’épargnent pas l’analyste : un patient l’exaspère, le rend très mélancolique, le séduit, habite ses rêves : que fait fait-il de ces affects et du contre-transfert ? Certains patients ont le souvenir d’une analyse « harmonieuse » ; d’autres parlent de semaines éprouvantes. Dans ce troisième volet, il sera aussi question des séances plus réussies que d’autres. « Ce qui est génial est parfois infime », dit Christophe du Fontbaré, ancien analysant et psychiatre à la clinique de La Borde. Que faut-il retrouver pendant l’analyse, qui s’est perdu avec le temps ? Est-il toujours question de sexualité en séance ? Oui, même lorsque le patient ne parle pas de sa sexualité. Sarah Contou-Terquem et Patrick Guyomard le pensent, et le disent.
Avec :
Les patients Catherine Delarue-Breton (maître de Conférences en sciences du langage à l’ESPE de Créteil-UPEC) ; Kamel (médecin urgentiste) ; Didier Pourquery (journaliste), et Sophie Chauveau (écrivain, essayiste)
Les psychanalystes Patrick Guyomard, Catherine Chabert, Corinne Ehrenberg, Sarah Contou-Terquem, Christophe Paradas et Clarisse Baruch.
Extraits du film La Maison du docteur Edward d’Alfred Hitchcock
Archives Ina : Marine Decaens
Une série documentaire de Virginie Bloch Lainé, réalisée par Clotilde Pivin
Prise de son : Etienne Leroy, Laurent Lucas et Olivia Branger
Mixage : Manuel Couturier
L'équipe
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