L'école au gré des langues : épisode 2/4 du podcast Vivre en Guyane

Des jeunes enfants chahutent à la fenetre de leur école , le 11 Avril 2005 à Iracoubo
Des jeunes enfants chahutent à la fenetre de leur école , le 11 Avril 2005 à Iracoubo ©AFP - PHILIPPE HUGUEN
Des jeunes enfants chahutent à la fenetre de leur école , le 11 Avril 2005 à Iracoubo ©AFP - PHILIPPE HUGUEN
Des jeunes enfants chahutent à la fenetre de leur école , le 11 Avril 2005 à Iracoubo ©AFP - PHILIPPE HUGUEN
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La Guyane vit la mondialisation à un rythme accéléré : population venue de tous les continents et démographie galopante. Ici cohabitent des cultures autochtones ancestrales, des populations déportées et des migrations récentes venues du continent.

Un documentaire de Nedjma Bouakra et Diphy Mariani

1ère diffusion les 28/05/13 dans Sur Les Docks

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La Guyane vit la mondialisation à un rythme accéléré : population venue de tous les continents et démographie galopante. Ici cohabitent des cultures autochtones ancestrales, des populations déportées et des migrations récentes venues du continent. Amérindiens, laotiens, chinois, haïtiens, neg’marrons, libanais, brésiliens, créoles, chinois s’installent au gré de leur arrivée successive sur la côte et le long des fleuves. A l’heure actuelle, 109 nationalités sont recensées en Guyane et 37 % de la population est étrangère (Haïtienne, Surinamienne, Brésilienne). La jeune génération est la plupart du temps bilingue voir trilingue. Chaque année, près de 70 000 enfants vivant en Guyane française font leur rentrée scolaire dans ces écoles, un feuilleté de cultures et de langues remplit les classes. Près d’un couple sur cinq est mixte et un bébé sur trois a des parents de nationalités différentes.

Une des priorités du rectorat ici en Guyane, c'est la scolarisation, et c'est la lutte contre l'absentéisme, l’absentéisme lourd.

Nous accostons à Saint-Laurent-du-Maroni, ville frontalière du Surinam et nous découvrirons comment « on fait classe » en Guyane. Ici, le français s’apprend plus qu’il ne se transmet.

- Aujourd'hui, je voulais aller à l'école. J'ai attendu le piroguier, mais le piroguier n'est pas passé. (...) - Qu'est-ce que tu fais alors, quand tu ne peux pas aller à l'école ? - Je pleure, quand je ne peux pas aller à l'école.

Les enfants descendent le fleuve en pirogue dès l’aube pour se rendre à l’école de la République. Là, pour les accueillir, se dessine une première génération d’enseignants originaires du fleuve qui envisage la distance à parcourir d’une langue à l’autre...

Toutes les femmes conduisent les pirogues. Ma mère a 74 ans, elle conduit aussi la pirogue.

Avec :

  • Aline Awenkina , professeure des écoles
  • Bernard Racanière , Directeur d’école.
  • Et l’aide précieuse de Sophie Guérin (ERE - Equipe Réussite Educative) et des médiateurs de langues Stéphan Saefa et Carina Van Der Bok)
  • Priscillia, ses amis et sa grande famille

Prise de son : Marcos Darras • Voix : Carlos Pacini

Entrevue avec Isabelle Léglise, linguiste, chercheuse au sein du LABEX EFL et de SEDYL (CNRS, IRD, INALCO), réalisée par Nedjma Bouakra.

Quelles sont les langues de Guyane ?

Langue détails

6 min

Quelle est la spécificité de l'école en Guyane ?

Description classe ensignant

5 min

Qui sont les neg'marrons ?

Le bushi net

2 min

Une pédagogie à part ?

L'essentiel

5 min

Ce projet a reçu la bourse Brouillon d'un rêve de la SCAM • Avec le soutien de l' Institut de Recherche pour le développement et Air Caraïbes.

Liens

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En partenariat

Et sur notre page, un petit rab de beauté avec Tënk, la plateforme du documentaire d’auteur, qui vous permet de visionner pendant deux semaines un beau documentaire consacré à Chet Baker, Let’s get lost de Bruce Weber.