Jouer, c’est un métier : épisode • 3/4 du podcast Les jeux vidéo, c’est la vie !

Tournoi d'e-sport lors de la "Paris Games Week" le 30 octobre 2019 à Paris, France
Tournoi d'e-sport lors de la "Paris Games Week" le 30 octobre 2019 à Paris, France ©Getty - Chesnot
Tournoi d'e-sport lors de la "Paris Games Week" le 30 octobre 2019 à Paris, France ©Getty - Chesnot
Tournoi d'e-sport lors de la "Paris Games Week" le 30 octobre 2019 à Paris, France ©Getty - Chesnot
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Quand j’étais petit, dans les années 1990, mes amis voulaient être footballeurs ou rappeurs. Aujourd’hui, beaucoup d’enfant rêvent de devenir esportif ou streameur de jeu vidéo. Qui n’a pas rêvé un jour d’être payé à jouer ? Pour certains, ce rêve peut devenir réalité, pour le meilleur ou le pire.

En 2019, un e-sportif français a pour la première fois gagné plus d’un million d’euros lors d’une compétition. Les équipes de e-sport se multiplient en France, les entreprises investissent dans des compétitions de plus en plus importantes et les chaînes Twitch de diffusion en direct de jeu vidéo rassemblent chaque jour des millions de vues dans le monde et c’est un phénomène nouveau selon Kayane “Il y a encore cinq ans, on n’avait que le statut d'auto-entrepreneur pour devenir joueur professionnel. Mais depuis deux à trois ans, un statut de joueur professionnel s'est mis en place. C'était inespéré.”

Mais derrière les feux de la rampe et les succès économiques de certains, la réalité n’est pas toujours aussi rose pour les joueurs et joueuses professionnels. Précarité de l’emploi, dépendance vis-à-vis des éditeurs et des réseaux de diffusion, violence et machisme du milieu comme nous le raconte Kayane “Sur certains jeux d'équipes comme Counter-Strike, Call of Duty, League of Legends, les femmes veulent faire équipe avec d'autres joueurs et, juste parce que ce sont des femmes, ils n'ont pas envie de faire équipe ou même de leur laisser une chance de prouver leur niveau. Elles se retrouvent à faire des équipes féminines avec des joueuses qui sont dans le même problème.

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Quoi qu’il en soit, cette réalité professionnelle existe désormais et transforme petit à petit la manière dont les jeux vidéo sont perçus dans la société. Jouer est aujourd’hui un métier pour lequel il reste énormément à inventer et Nat’Ali s’interroge “Tout l'intérêt de Twitch est d'avoir un tchat et de pouvoir interagir en direct avec des gens, de répondre à leurs questions, de les lire et de pouvoir leur parler. C'est l'intérêt du direct. Finalement, quel est l'intérêt de regarder une émission si on ne peut pas leur parler ? "

Kayane, e-sportive sur SoulCalibur
Kayane, e-sportive sur SoulCalibur
© Radio France - Antoine Tricot

Avec :

  • Glopo, coach et caster de League of Legends
    Sa chaîne twitch : Gloponus
  • Kayane, joueuse professionnelle de jeux vidéo et animatrice sur Game One
    Sa chaîne twitch : Kayane
  • Nat’Ali, streameuse de jeu vidéo
    Sa chaîne twitch : Nat'ali
  • Amaury Vedis, cofondateur et cogérant de l’entreprise de Web TV et de l'écurie Esport Solary
  • Odemian, streamer et joueur professionnel sur le jeu Hearthstone pour l’équipe Solary
    La web TV Solary Hearthstone
  • EyIL, joueuse semi-professionnelle de League of Legends ayant participer à la première saison de l'incubateur esport de l'association Women In Games
  • Lucie Schlindwein, porte-parole de l’association Women In Games

Une série documentaire d’Antoine Tricot, réalisée par Rafik Zénine

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Interview de Nat’Ali en direct sur Twitch :

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