Ou comment la violence s’installe dans le paysage… : épisode 1/4 du podcast Après 68, la radicalisation de l'extrême gauche

Occupation de l'université de Tokyo Todai par des étudiants japonais de l'extrême gauche de Zengakuren en 1969
Occupation de l'université de Tokyo Todai par des étudiants japonais de l'extrême gauche de Zengakuren en 1969 ©AFP - PANA / AFP
Occupation de l'université de Tokyo Todai par des étudiants japonais de l'extrême gauche de Zengakuren en 1969 ©AFP - PANA / AFP
Série « Après 68, la radicalisation de l'extrême gauche »

Épisode 1/4 : Ou comment la violence s’installe dans le paysage…

Lundi 23 avril 2018
Occupation de l'université de Tokyo Todai par des étudiants japonais de l'extrême gauche de Zengakuren en 1969 ©AFP - PANA / AFP
Publicité

Au Japon, en France et en Italie, les mouvements d’extrême-gauche changent de stratégie et se radicalisent

Au Japon, le mouvement étudiant se divise en une myriade de factions opposées qui s’affrontent dans de violents combats de rues, armées de bâtons de bambou...  

Le mouvement étudiant japonais n’aura aucune postérité. Il ne va pas du tout changer la société japonaise comme ça pu être le cas dans d’autres pays. Michaël Prazan

Publicité

En France, avec la création du mouvement maoïste Gauche Prolétarienne, c’est une nouvelle génération de militants qui s’établit en usine, organise des razzias chez Fauchon, veut faire triompher la justice populaire et fait la première page des journaux grâce à ses actions coup de poing.  

Il y avait une certaine tendance à associer l’action à sa médiatisation. Lucas

En Italie, l’attentat fasciste de la Piazza Fontana en 1969 à Milan va réactiver la crainte d’un coup d’état en Italie et radicaliser les mouvements d’extrême-gauche. 

Je m’appelle Barbara et la patronne de cette petite ville est Santa Barbara, ce n'est pas un hasard parce que c’est la patronne de l’explosif et de la poudre. Barbara Balzeranni

La grosse transformation, c’était que les enfants des ouvriers commençaient à entrer dans les écoles supérieures. Ça c’est pour moi le signe de 68. Geraldina Colotti

La lutte armée contre la hiérarchie de l’usine devenait une lutte contre l’État et c’est ça qui m’a convaincue à mettre en jeu ma propre vie. Barbara Balzeranni

Avec : 

  • Makoto Asari, professeur des universités et ancien étudiant à l’université de Waseda à Tokyo Prazan, documentariste
  • Alain Geismar, ancien dirigeant de la gauche Prolétarienne
  • Lucas, ancien membre de la Gauche prolétarienne
  • Francesco Giorgini, journaliste
  • Barbara Balzeranni, ancienne membre des Brigades Rouges
  • Geraldina Colotti, ancienne membre des Brigades Rouges.

Une série documentaire de Kristel Le Pollotec, réalisée par Christine Robert

Liens et bibliographie

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

L'équipe