Tout commence par les mots : épisode 1/4 du podcast Les combattantes

Affiche de l'association Pulsart
Affiche de l'association Pulsart - Maxime Apostolo
Affiche de l'association Pulsart - Maxime Apostolo
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Et si le langage était le révélateur de la pensée d’un individu ?

Au titre d’un objet social commun, les droits des femmes en général et la lutte contre les violences faites aux femmes en particulier, cinq associations féministes : Chiennes de garde, Collectif Féministe Contre le Viol, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes Solidaires et Mouvement Français pour le Planning Familial, ont engagé une procédure contre les textes sexistes du rappeur Orelsan en août 2009.

Considérant que de nombreuses expressions des textes de ce chanteur était explicitement et violemment sexistes, les associations ont porté plainte "pour injures publiques à raison du sexe, et incitation à la haine, à la violence et aux discriminations à raison du sexe" selon les articles de la loi qui interdisent ce type de propos (articles 29, modifiée le 30 décembre 2004).

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Au terme de plus de 6 ans de procédures, les associations ont été entendues au cours d’un procès.

Avec :

Si on a des propos homophobes, racistes, antisémites, il est quand même peu probable que des partis de gauche, et des partis de droite, prennent le parti de défendre de tels propos et la liberté d’expression à ce niveau-là. Quand il s’agit de sexisme, quand il s’agit d’image de la femme, de paroles portant sur la dignité de la femme, on sent bien que c’est différent. C’est moins grave. Ça prête moins à conséquence. 

Le harcèlement sexuel c'est à la fois des gestes, et ça peut être des mots aussi.

Quand une femme dit, c'est non. Voilà ce qu'il faut que les gens entendent et comprennent.

Un documentaire de Johanna Bedeau, réalisé par Marie-Laure Ciboulet

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