

Liberté, Egalité, Fraternité. La devise républicaine inscrite sur tous les frontons des écoles et que les élèves confrontent quotidiennement à leurs réalités individuelles. Combien sont-ils encore à y croire ?
Ils ont entre 15 et 16 ans et sont élèves d’une des deux classes de première STMG – Sciences et Technologies du Management et de la Gestion - du lycée Maurice Ravel dans le 20ème arrondissement de la capitale. Quasiment tous issus de milieux défavorisés et de l’immigration, l’égalité, ils n’y croient déjà plus.
Liberté, Egalité, Fraternité, c’est que du faux, disent-ils.
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Pis encore. Dans une France adepte du "testing non contraignant pour l’entreprise qui pratique la discrimination", ces jeunes ont définitivement intégré et conscientisé que la couleur de la peau et l’adresse de résidence étaient devenues les handicapes les plus indélébiles auxquels ils ont à faire face, même à l’école.
Le lieu d'habitation, ça peut jouer sur la personne. Le nom de la personne aussi, si le nom est plus français par exemple. Une élève de 1ère STMG
Elodie Baquet, leur "prof adorée" tente quotidiennement d’adoucir un constat prégnant devenu évident.
Avec :
- Julia Goldman
- Elodie Baquet et les élèves de sa classe de première STMG du lycée Maurice Ravel de Paris
- Anaïs, Thomas, Moustapha
- Halil Bellah Wahiba et Arab Kahina du Conseil citoyen du collège Jean Perrin dans le 20ème arrondissement de Paris
- Yassine El Jaouhari
- François Dubet : sociologue, spécialiste de l'éducation
- Julien Grenet : professeur associé à l'école d'économie de Paris
- Monique Mahaudeau : ex principale du Collège Aubrac
- Françoise Inspektor : professeur d'Anglais
Une série de Alain Lewkowicz, réalisée par Vincent Decque
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