Vincent Delecroix, le salut est dans l’ironie

Gustave Moreau, Le juif errant, surpris par le calvaire qui l'interpelle
Gustave Moreau, Le juif errant, surpris par le calvaire qui l'interpelle ©AFP - KIM Youngtae / Musée G. Moreau /Leemage
Gustave Moreau, Le juif errant, surpris par le calvaire qui l'interpelle ©AFP - KIM Youngtae / Musée G. Moreau /Leemage
Gustave Moreau, Le juif errant, surpris par le calvaire qui l'interpelle ©AFP - KIM Youngtae / Musée G. Moreau /Leemage
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Frédéric Worms s'entretient avec Vincent Delecroix de son dernier roman, Ascension.

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Ascension est le roman que vient de publier Vincent Delecroix (Gallimard), Apocalypse (du politique) son dernier livre de philosophie (Desclée de Brouwer) : quels liens entre son œuvre littéraire et philosophique ? L’ironie, et même l’humour, mais pris infiniment au sérieux : nos seules planches de salut, notre planche de survie ! Les catégories religieuses (ascension, apocalypse, salut) sont soit vidées soit saturées de sens aujourd’hui. Il faut les désamorcer philosophiquement et littérairement. Ce que l’on retrouve alors, c’est ceci : le sérieux de l’existence, son absence de sens absolu, mais aussi son tragique absolu, sa renaissance absolue, et encore son humour et son ironie absolus. Profondeur de ces deux versants d’une même recherche d’une même écriture, que l’on entend dans cette conversation, mêlée de rire, de pensée, de multiples digressions et de profonde unité car "tant qu’il y a de la parole il y a de l’espoir."

La respiration musicale : Schönberg, Quatuor à cordes n° 2 en fa dièse mineur op. 10, 4e mouvement "Entrückung" - Interprétation Margaret Price avec le Quatuor LaSalle.

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