Eduquer sans violence

Image illustrative d'une fessée donnée par une mère (1er mars 2015)
Image illustrative d'une fessée donnée par une mère (1er mars 2015) ©AFP - Loïc Venance
Image illustrative d'une fessée donnée par une mère (1er mars 2015) ©AFP - Loïc Venance
Image illustrative d'une fessée donnée par une mère (1er mars 2015) ©AFP - Loïc Venance
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Daniel Delanoë, psychiatre et anthropologue, chercheur associé à l’Inserm, auteur de "Les châtiments corporels de l’enfant. Une forme élémentaire de la violence" (Erès) nous dira si on peut infliger des châtiments corporels pour le bien de l’enfant.

Avec
  • Daniel Delanoë Psychiatre et anthropologue, chercheur associé à l’Inserm

En partenariat avec Le Quotidien du médecin

Ce sera le quatrième et dernier volet de notre série **« Venir au monde et grandir en 2018 »  

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**Longtemps conseillé dans de nombreuses sociétés et par des religions cette autorisation morale s’appuie sur cette notion : c’est pour ton bien ! Dans nos sociétés, il subsiste la croyance en un péché originel à la base du concept de l’enfant impur qui doit intégrer le moule de la société.

Les Pieds sur terre
28 min

Société dominatrice, patriarcale, qui a été et est encore, le modèle. Cependant on recense plusieurs sociétés humaines qui réfutent toute violence (voir les travaux de Margaret Mead et Maurice Godelier) et depuis  1979 la Suède a voté une loi interdisant tout châtiment.
Une étude épidémiologique montre les conséquences positives de cette attitude sur l'enfant. La psychanalyse quant à elle veille s’appuyant parfois sur le raisonnable, une correction de faible intensité est autorisée. Daniel Delanoë dans son livre Les châtiments corporels de l’enfant : une forme élémentaire de la violence (Erès) montre comment on glisse trop  facilement des châtiments corporels aux maltraitances corporels et que seule une attitude ferme, légale, accompagnée d’informations va dans le sens d’une société plus démocratique.

51 pays ont déjà interdits la violence physique faite aux enfants, la Suède en 1979, la Lituanie en 2017. Mais que fait la France ?

Les liens internet pour en savoir plus

Un article de Daniel Delanoë paru dans la revue l'Autre en 2015 " Les châtiments corporels de l’enfant, une forme élémentaire de la domination"

Un article à lire dans le Monde.fr du 31 janvier 2017 " La fessée est interdite dans 51 pays... mais pas en France"

Un article de Catherine Malval paru en décembre 2016 dans Libération " A partir de 2017, on ne fesse plus "

Conseil de l’Europe, Assemblée parlementaire. Recommandation 1666. Interdire le châtiment corporel des enfants en Europe ; 2004.

Conseil de l’Europe. Commissaire aux droits de l’homme. Les enfants et les châtiments corporels : « le droit à l’intégrité physique est aussi un droit de l’enfant » ; 2009.

ONU. Convention Internationale des Droits de l’Enfant. 1989.

ONU. Comité des droits de l’enfant des Nations Unies. Observations finales du Comité des droits de l’enfant : France. 2009.

  • Le choix musical de notre invité

"Melocoton" de Colette Magny 

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