Serge Tisseron s'entretien avec Anne-Sophie Rigaud, professeur de médecine gériatrique à l'université Paris-Descartes, chef de service et responsable de pôle à l'hôpital Broca (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris).
- Anne-Sophie Rigaud Professeur de médecine gériatrique à l'université Paris-Descartes, chef de service et responsable de pôle à l'hôpital Broca (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris).
L’utilisation des robots avec les personnes âgées constitue une voix importante de la recherche en robotique. Mais jusqu’où faut-il aller dans l’utilisation de ces machines auprès de personnes présentant des troubles démentiels ? Comment les présenter aux familles ? Comment apprendre aux équipes soignantes à les utiliser ? Autant de questions auxquelles il est urgent de commencer à répondre avant que les industriels ne proposent des machines conformes à leur vision des choses, et pas forcément aux attentes des personnes concernées.
Anne-Sophie Rigaud : Au-delà d'1,20 m, un robot inquiète les personnes, il devient menaçant.
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On s'est intéressé aux besoins des personnes qui pourraient être confiés à des robots comme par exemple les rappels de rendez-vous, de listes de courses, de prise de médicaments, ou encore la possibilité que le robot suive la personne et soit en capacité de donner l'alerte en cas de chute.
On commence à démontrer que Paro est efficace et utile. Les patients qui en bénéficient ressentent plus de bien-être, moins de solitude. Mais on n'en est pas encore au stade de construire des thérapies avec ce robot. Nous sommes encore dans le brouillard.
Le choix musical d'Anne-Sophie Rigaud est Taryn Southern, "Break Free".
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