

La série télévisée "Body Of Proof" nous permet ce soir de pénétrer à l’intérieur de la médecine légale et des enquêtes médico-policières, en compagnie du professeur Philippe Charlier, médecin légiste, et de Pierre Langlais, journaliste et critique spécialiste des séries à Télérama.
- Philippe Charlier Médecin légiste, archéologue et anthropologue, directeur de la recherche et de l’enseignement au musée du quai Branly Jacques Chirac
- Pierre Langlais journaliste, spécialiste des séries télévisées
Emission en partenariat avec Le Quotidien du médecin.
Véritable Sherlock Holmes, le médecin légiste Megan Hunt utilise l’autopsie, le scanner, la génétique... pour faire parler les corps. Nous revenons ce soir sur la série et sur ces pratiques médico-policières avec le professeur Philippe Charlier, médecin légiste, anathomo-patologiste et archéo-anthropologue, et Pierre Langlais, journaliste et critique spécialiste des séries à Télérama_._
La salle d’autopsie au cinéma et la mise en scène du cadavre traduisent l’esthétisation de la mort à l’écran. Les conditions de travail sont beaucoup plus lugubres, froides et lentes en réalité. (Philippe Charlier)
Le personnage du médecin légiste est très souvent représenté comme un marginal, quelqu’un de bizarre, de vieux, de névrosé, vivant renfermé dans le sous-sol avec les macchabées. (Pierre Langlais)
Il faut bien imaginer qu’un cadavre, pour nous les médecins légistes, est un patient comme un autre. (Philippe Charlier)
Le moment où le médecin observe la victime dit beaucoup sur notre rapport au corps. Nous aurons un regard différent en particulier s’il s’agit d’un corps féminin. (Pierre Langlais)
Je m’identifie à l’héroïne de « Body Of Proof » lorsqu’elle explique qu’elle est devenue médecin légiste pour s’occuper de ceux dont plus personne ne s’occupe : c’est exactement ce qui m’a poussé à faire de la médecine légale. Je voulais être le dernier praticien médecin à prendre soin du patient au bout de sa vie et au début de sa mort. (Philippe Charlier)
Même s’il y a souvent des professionnels sur les plateaux de tournage pour donner des conseils, il y a tout une fantaisie autour de la vitesse à laquelle le personnage du médecin légiste parvient à remonter toute l’histoire de la victime à travers un indice sous son ongle. (Pierre Langlais)
Les travaux de Philippe Ariès montrent que ce n’est que depuis le milieu du XXe siècle, que la mort a commencé à être escamotée en Occident. Avant la mort faisait partie du quotidien : on vivait avec la mort et on voyait les morts puisque les cadavres étaient exposés, nus, au public. (Philippe Charlier)
>>> Bande annonce de Body Of Proof
>>> Extrait musical : " Mellow my mind" de Neil (Album : Tonight’s the night).
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