AGIR L'IMAGINAIRE : Rencontre avec Gilles Dumay

Romancier et novelliste sous le nom de Thomas Day, directeur par le passé de deux prestigieuse collections de science-fiction et de fantastique (Présence du Futur puis Lunes d'encre chez Denoël), Gilles Dumay est directeur, depuis 2017, de la collection Albin Michel-Imaginaire, haut-lieu de la fiction française où se croisent autant des classiques anglo-saxons (Neal Stephenson) que des auteurs francophones (Franck Ferric, Gauthier Guillemin), du cyberpunks, du fantastique que de la Fantasy. Une rose des vents totalement déployée sous l'invocation de couvertures signées Aurélien Police, Didier Graffet ou Manchu. 

Quelle définition donner de la science-fiction aujourd'hui, comment et pourquoi l'éditer, quelle politique des auteurs mettre en place ? Tels sont les thèmes de l'entretient accordé par Gilles Dumay à "Mauvais Genres".

Chroniques

• Ainsi Parle le Dernier Homme, de Paul Martin Gal (Nestiveqnen), par Jean-Luc Rivera.
• Skyward Tomes 1 et 2, de Brandon Sanderson (Le Livre de Poche).  

Dans l'Encyclopédie pratique des Mauvais Genres

Céline du Chéné reçoit dans l’Encyclopédie pratique des Mauvais genres, Félix Blume, artiste sonore et ingénieur du son pour son film “Luces del desierto” qui sera projeté le 18 juin, au festival « Côté Court » de Pantin.  

Autres projets de Félix Blume, autres dates :

• 12 et 13 juin, projet “ Les voix de l’eau” à Bizanet, près de Narbonne. 
• Du 10 juin au 10 juillet, Musée Transitoire à Genève avec l’installation “ Los grillos del sueño”.   
• Du 22 au 26 juin, “ Essaim” à Marseille, dans le cadre de l’évènement Métaboles. 
• 26 et 27 juin, diffusion de plusieurs pièces sonores à Toulouse dans le cadre des Siestes Électroniques 
• Du 1er au 27 juin, Musée Réattu à Arles avec “ Los Gritos de México” et “ Coro Informal“.    
• Le 4 juillet à 17h, projection de “ Curupira, bête des bois” dans le cadre de la nuit de forêts au Jardin d'Agronomie tropicale de Paris.  

La chronique de Christophe Bier

Un justicier dans la ville, version gore

Deuxième titre de la collection « Karnage » de Zone 52 éditions et quatrième roman gore signé Zaroff, après Night Stalker et Bayou (chez Trash éditions) et Heca-Tomb, Acid Cop est une plongée dans les égouts pestilentiels de New York en 1986, dans le quartier où grandit Sylvester Stallone. 

Le trio des Morlocks y est tapi dans l’ombre, adepte des pires sévices. Le lieutenant Bereglia, un flic intègre à la gâchette expéditive, est sur leur piste. Le roman noir et ultra gore prend le chemin d’un récit horrifique, sans temps morts. Des entrailles de la ville, la face rongée par l’acide et laissé pour mort, Bereglia renaît sous le nom de guerre d’Acid Cop. Zaroff est un styliste du gore, refusant les fioritures mais ne crachant pas sur le mot rare qui frappera l’imaginaire aussi sûrement qu’une balle de Colt Python 357 Magnum.

Acid Cop, de Zaroff. Zone 52 Editions, coll. « Karnage » n° 2, 2021.