*Mauvais Genres * qui, en ce samedi 8 mars, change son programme pour évoquer, une heure durant, l'oeuvre et la personne d'Alain Resnais. Évocation que suivra, dans la nuit de dimanche à lundi, une importante anthologie des entretiens qu'il avait accordés à Michel Ciment.
L'année dernière à Marienbad (1961) © Alain Resnais
Du jeune lecteur qu'il fût d'illustrés et de littérature populaire au cinéaste, secrètement** lovecraftien** de Providence , en passant par sa lecture militante de toutes bandes dessinées, son projet resté sans suite d'adaptation d'Harry Dickson , Je t'aime, je t'aime , film de SF d'après Jacques Sternberg , la vie et l'oeuvre de Resnais est marquée par l'univers des genres.
Olga Georges-Picot, Claude Rich sur le tournage du film "Je t'aime, je t'aime" (1968)
"Les statues meurent aussi" (1953) Alain Resnais, Chris Marker © Présence Africaine
Une imprégnation que nous évoquerons, nous attardant plus spécialement sur sa rêverie dicksonienne. Autre aspect évoqué : son rapport amoureux au théâtre et au music-hall, lisible dans pléthore de films, de **Mélo ** à Aimer, boire et chanter . Mais celle qui donne le la et le branle à l'oeuvre de Resnais, c'est la mort, "Notre soeur, la mort", présente de Nuit et Brouillard à L'Amour à mort , ver rongeur qui mine toute vie et ronge tout espoir.
Par François Angelier
Réalisation Laurent Paulré
Avec Jean-Baptiste,Thoret, Philippe Rouyer
et la collaboration de Claire Martin du Gard et Pascale Dassibat
L'équipe
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