

Un aigle pharaonique planant dans le ciel de Vilnius, un serial killer tétant le sein gauche de ses victimes et pour débrouiller ce mystère un enquêteur dépressif, mais teigneux : tel est le programme de l'étonnant roman polar du lituanien Jaroslav Melnik : "L'oiseau qui buvait du lait" (Actes Sud).
Un aigle solitaire qui plane lentement dans le ciel couvert de Vilnius, un serial killer qui tète le sein gauche de victimes préalablement assommées de somnifères, une secte d'adorateurs du dieu-oiseau : pour enquêter sur ce brelan de mystères, la police lituanienne délègue un de ses limiers les plus fins : l'inspecteur Algimantas Butktus, être solitaire et renfrogné, mais remarquablement tenace.
Un récit que notre invité, l'écrivain lituanien Jaroslav Melnik mène de façon lente et tortueuse, mais avec un sens implacable de l'angoisse et de l'énigme.
- Jaroslav Melnik, L'oiseau qui buvait du lait (Actes Sud)
Chronique en second temps d'émission signée Élise Lépine, Hubert Prolongeau et Esther Teillard.nnn
Chroniques
Elise Lépine
- Hélène Couturier, De femme en femme (Rivages/Noir)
Hubert Prolongeau
- Giorgio Scerbanenco, Vénus privée (Gallmeister)
- Fabrice Tassel, On dirait des hommes (La Manufacture de livres)
Esther Teillard
- Olga Tokarczuk, Jeu sur tambours et tambourins (Noir sur Blanc)
Dans l'Encyclopédie pratique des Mauvais Genres
Céline du Chéné reçoit l’artiste Jeanne Vicerial pour ses gisantes composées, chacune, d’un seul fil. Trois de ses sculptures sont à retrouver dans l’exposition « Au-delà - Rituels pour un nouveau monde », à Lafayette Anticipations, à Paris, jusqu’au 7 mai 2023.

Par ailleurs, on peut aussi retrouver le travail de Jeanne Vicerial dans l’exposition collective, « Imagine ! » au musée Bargoin, à Clermont-Ferrand (jusqu’au 26 mars 2023) ainsi qu’au MIAM à Sète, où elle expose une de ses tables de tissage dans l’exposition « Fait Machine » (jusqu’au 17 novembre 2023).

La chronique de Christophe Bier
Les mémoires au galop d’Alain Paucard
Fondateur du Club des Ronchons, Alain Paucard s’est décidé à écrire ses mémoires. Il y révèle ses origines populaires, décrit un Paris révolu, sa carrière initiale dans le rock et son parcours de romancier. Il se définit volontiers comme réactionnaire : « Je déteste l’architecture et l’art contemporains, le nouveau roman, les réformes de l’orthographe et Jean-Luc Godard. » Un ton goguenard, une plume bien trempée et un esprit parigot.
J’aurais dû rester chanteur de rock n’roll – Mémoires au galop, d’Alain Paucard. Via Romana, Le Chesnay, 2022.

L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Esther TeillardChronique