

Depuis "Haute tension" (2003), slasher rural et poisseux qui l'a propulsé parmi les jeunes maîtres du cinéma d'horreur, Alexandre Aja nous a, à chaque film, confronté avec une dimension spécifique de la terreur. Dont acte avec "Oxygène" qui sort le 12 mai sur Netflix.
Sandrine Estrade-Boulet (Se définit comme « pareidoliste » et «hallucinartiste». Cette démarche repose sur la notion de paréidolie, qui consiste à reconnaître des formes familières dans notre environnement immédiat.), Alexandre Aja (Réalisateur).
Depuis Haute tension (2003), slasher rural et poisseux qui l'a propulsé parmi les jeunes maîtres du cinéma d'horreur, jusqu'à Crawl (2019), concerto pour une jeune nageuse éperdue et un banc d'alligators, en passant par Horns et son justicier cornu, Alexandre Aja nous a, à chaque film, confronté avec une forme particulière de la peur, une dimension spécifique de la terreur.
Dont acte avec Oxygène qui sort le 12 mai sur Netflix. Space opera à un seul personnage, on y aura, pendant toute la durée du film, sans qu'aucune seconde ne soit perdu, le regard braqué sur Mélanie Laurent, hôte angoissée d'un caisson de cryogénisation dont la charge en oxygène va diminuant, une héroïne affairée à reconstituer, pour sauver sa peau, son identité et sa mémoire.
Dans le caisson personne ne vous entend Crier ? Si, un ordinateur avec elle, dialoguera fiévreusement pendant toute la durée du film. Un film et une carrière de cinéaste dont Alexandre Aja nous a confiés l'histoire et les grandes lignes.

Chronique
The Nightingale, de la réalisatrice et scénariste australienne Jennifer Kent (Mister Babadook). Sortie VOD, Blu-ray et DVD le 15 avril 2021. Par Philippe Rouyer.

Dans l'Encyclopédie pratique des Mauvais Genres
Céline du Chéné reçoit Sandrine Estrade-Boulet, "pareidoliste" et "hallucinartiste" dont le travail se déploie entre œuvres digitales, illustrations et réalisations en milieu urbain. Elle propose d’entrevoir l’extra dans l’ordinaire, l’invisible, l'indicible, un joyeux chaos éclectique, un kaléidoscope onirique…

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La chronique de Christophe Bier
La Déesse blanche de la sensualité
Libertad Leblanc (1938-2021) fut l’un des deux volcaniques sex-symbol du cinéma populaire argentin des années soixante. Contrairement à sa rivale, la brune Isabel Sarli, dont la chair en feu trahissait une nymphomanie exacerbée par la culpabilité du mélo, la blonde platine Libertad optait pour le charme vénéneux des vamps fatales, assurées de leur pouvoir érotiques sur les hommes.

Plus d’une trentaine de titres, séries B tournées un peu partout en Amérique du Sud, que la blancheur de sa peau, soigneusement entretenue, rehaussait d’un éclat de sensualité. Quelques titres évocateurs : Soif d’amour, Le Club du vice, Fuego en la sangre, Esclava del deseo, Deliciosamente amoral… Tous interdits aux moins de 18 ans.

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