

Des mers devenues acides et une néo-Rome mutante : forte de ces visions, Marguerite Imbert nous offre sa vision flamboyante du post-apocalypse.
Pour son second roman, l'écrivaine Marguerite Imbert nous embarque, en compagnie du naufragé Ismaël, à bord d'un sous-marin qui tient du Nautilus et de la Nef des fous, un bâtiment seul capable de rôder au sein d'eaux marines devenues acides et tueuses.
Bien loin de là, la Graffeuse Alba découvre une néo-Rome assaillie par la Méditerranée. Deux périples qui finissent par se retrouver sous l'invocation d'un même secret. Une œuvre flamboyante aux parages de Verne, Melville et Ballard, signée de notre invitée de ce samedi.
- Marguerite Imbert, Les Flibustiers de la mer chimique (Albin Michel)
Chroniques
Jean-Luc Rivera
- Brandon Sanderson, Tress de la mer Emeraude (Livre de Poche)

Paloma Hermine Hidalgo
- L’Aube (premier tome de la trilogie Xenogenesis), d’Octavia E. Butler, paru au Diable Vauvert (2022). Traduction de l’américain signée Jessica Shapiro.

Esther Teillard
- En regardant voler les mouches : Arts littérature et attention, collectif (La Baconnière)
- Jean-Michel Durafour, Emmanuelle André*, Insectes, cinéma - le visible qui palpite* ( Rouge Profond)
Dans l'Encyclopédie pratique des Mauvais Genres
Céline du Chéné reçoit Pamela is dead ( Instagram) dans l’Encyclopédie pratique des Mauvais Genres. L’artiste présentera ses masques dans l'atelier de Véronique Spenle, les 6, 7 et 8 mai 2023 à Saint-Nazaire, dans le cadre de l’« ouverture ateliers d'artistes ».

Des masques que l’on pourra aussi retrouver dans le cabaret poésie Les Cantiques du corbeau, écrit et mis en scène par Bartabas, le 28 juin 2023 au festival des Nuits de Fourvière, à Lyon.

La chronique de Christophe Bier
Cinéma et art cinéthique
Le cinéma des années 1960 fut obsédé par l’art cinétique et le pop art. Des réalisateurs comme Henri-Georges Clouzot expérimentent de beaux ratages, comme La Prisonnière et l’inachevé L’Enfer. Les Italiens, plus ludiques, tentent de curieuses hybridations avec le film dit de genre et les envies auteuristes. Elio Petri, Giulio Questi et d’autres, pèchent par prétention. Le trop méconnu Piero Schivazappa, venu du documentaire et de la télévision, commet un étonnant Femina ridens , mieux qu’un vain exercice de style, thriller ludique et porté par une réflexion sur l’Optical Art Cinéthique.

Femina ridens (1969), de Piero Schivazappa. Blu-ray, coffret 2 disques, vostf et vf, entretiens avec Catherine Francblin (sur Niki de Saint Phalle), Pauline Mari (Femina ridens et l’op art), Jean-François Rauger (décryptage du film), Dagmar Lassander (souvenirs de tournage), Stelvio Cipriani. Edité par Frenezy .
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