Maître de l'hyperexpressionnisme pop et véritable Gustave Moreau sous acide et sous encens, Bertrand Mandico est aujourd'hui l'un des plus grands visionnaires du cinéma mondial.
Bertrand Mandico (Cinéaste).
En témoigne Conane la barbare, son travail de plusieurs mois aux Amandiers de Nanterre, la récente parution en coffret BR/DVD de la "Mandico box 2" (Malavida) et de 7 films mis sous l'invocation du moyen-métrage, Ultra Pulpe (UFO Distribution) où il interroge la création visuelle au travers de la figure d'une cinéaste menant un dialogue de fin de temps avec sa muse Apocalypse.
Une fantasmagorie fascinante dans la lignée de Richard Corben, de Huysmans et de Jean Cocteau. Il est ce soir, pour la seconde fois, l'invité de "Mauvais Genres".
Chroniques
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La chronique de Christophe Bier
Hache tendre & gueules de bois
"Pour causer des Stones, Beatles et Elvis, ah ça, y’a du monde. Mais quand il s’agit de parler des disques des Doughboys, des Manikins, des Thugs, des Real Cool Killers, des Nomads, des Beasts of Boubon ou des Cheater Slicks, là, y’ plus personne", constate Patrick Foulhoux, qui répare cette injustice avec une somme d’une ravigotante subjectivité.
Depuis qu’il a découvert Les Stooges à l’âge de 15 ans, en 1977, l’auteur défend le rock avec une curiosité intacte. Cette somme incroyable, bientôt elle sera dénommée "le Foulhoux".
Hache tendre & gueules de bois, de Patrick Foulhoux, Kyklos Editions, 2021.
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