La tuerie de Charlie Hebdo : épisode 1/4 du podcast Mécaniques de la politique : François Hollande face au terrorisme islamiste

Le président François Hollande, à son arrivée près des locaux de Charlie Hebdo, le jour de l'attentat perpétré contre la rédaction, le 7 janvier 2015
Le président François Hollande, à son arrivée près des locaux de Charlie Hebdo, le jour de l'attentat perpétré contre la rédaction, le 7 janvier 2015 ©AFP - Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
Le président François Hollande, à son arrivée près des locaux de Charlie Hebdo, le jour de l'attentat perpétré contre la rédaction, le 7 janvier 2015 ©AFP - Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
Le président François Hollande, à son arrivée près des locaux de Charlie Hebdo, le jour de l'attentat perpétré contre la rédaction, le 7 janvier 2015 ©AFP - Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
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Le mercredi 7 janvier 2015, à l’heure du déjeuner, François Hollande est averti qu’un attentat vient d’être commis dans les locaux de Charlie Hebdo : onze personnes, dont 8 membres de la rédaction, ont été assassinées à l’arme de guerre. La traque des terroristes commence.

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Un peu avant midi, ce mercredi 7 janvier 2015, le ministère de l’Intérieur alerte l’Élysée : une fusillade est en cours dans les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Quelques minutes plus tard, Patrick Pelloux appelle François Hollande : le médecin urgentiste, qui est aussi chroniqueur à Charlie Hebdo, se trouve sur les lieux-même de l’attentat. "Ils sont tous morts ", dit-il, entre deux sanglots, au président de la République. Parmi les onze personnes assassinées au fusil d’assaut, les secours comptent huit membres de la rédaction de l’hebdomadaire, dont presque toute la direction est décimée.

Malgré les consignes de ses services de sécurité, François Hollande se rend immédiatement devant les locaux de Charlie Hebdo, avant de rentrer à l’Élysée présider un conseil de défense. Les terroristes sont rapidement identifiés, notamment grâce à une carte d’identité retrouvée dans une voiture abandonnée pendant leur fuite : il s’agit de deux frères, Chérif et Saïd Kouachi, dont l’aîné a des liens avec Al-Qaïda au Yémen. Toutes les forces de sécurité nationale sont lancées à leur recherche.

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Le chef de l’État est régulièrement informé de la progression de l’enquête, qu’il suit avec le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et la Garde des Sceaux, Christiane Taubira. Lorsque le 8 janvier, ils apprennent qu’une policière municipale a été abattue en pleine rue à Montrouge, en banlieue parisienne, ils n’ont encore aucun élément pour faire le rapprochement avec la tuerie de Charlie Hebdo

Une série en 4 épisodes produite par Elise Karlin, réalisée par Vincent Decque - prise de son : Lucien Lefebvre - coordination : Christine Bernard, Grégory Philipps.

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