La première crise du quinquennat : épisode 4/4 du podcast L'affaire Benalla

Manifestant gilet jaune portant un masque d'Alexandre Benalla et une pancarte "Non à la Benallisation de la France" lors des marches du 1er mai 2019 à Paris
Manifestant gilet jaune portant un masque d'Alexandre Benalla et une pancarte "Non à la Benallisation de la France" lors des marches du 1er mai 2019 à Paris ©AFP - Geoffroy Van Der Hasselt
Manifestant gilet jaune portant un masque d'Alexandre Benalla et une pancarte "Non à la Benallisation de la France" lors des marches du 1er mai 2019 à Paris ©AFP - Geoffroy Van Der Hasselt
Manifestant gilet jaune portant un masque d'Alexandre Benalla et une pancarte "Non à la Benallisation de la France" lors des marches du 1er mai 2019 à Paris ©AFP - Geoffroy Van Der Hasselt
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L’enquête, c’est comme un puzzle dont les pièces s’assemblent peu à peu… Ariane Chemin raconte comment elle a tissé sa toile journalistique autour d’Alexandre Benalla. Elle revient sur les erreurs de l’Élysée dans la gestion de cette affaire, première crise du quinquennat d’Emmanuel Macron, et sur les difficultés qu’elle a rencontrées, elle, comme journaliste mettant en cause le pouvoir.

Contrairement aux précédentes comme celles de Jérôme Cahuzac ou de François Fillon, l’affaire Benalla n’a rien changé en termes législatifs. Mais elle a agi comme un projecteur, en éclairant des hommes et des pratiques qui avaient réussi à rester dans l’ombre, bien qu'en étant au sommet de l’État. 

Ariane Chemin a démontré comment un homme pouvait devenir le maillon faible d’un système, bénéficier d’indulgence et de protection, au mépris de la plus élémentaire prudence quand on dirige un pays. La journaliste a aussi cerné les limites du métier : elle raconte notamment comment certains de ses propres confrères se sont lancés dans une "chasse aux sources" pour trouver l’origine de ses informations, oubliant parfois le travail le plus élémentaire de vérification. 

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L’affaire Benalla, rappelle Ariane Chemin, n’a jamais eu pour but de déstabiliser le pouvoir. Elle avait simplement pour ambition de sortir du secret des pratiques pas toujours en adéquation avec la démocratie.

Une série produite par Elise Karlin et réalisée par Thomas Dutter.