La vérité à l’épreuve du réel : épisode 4/4 du podcast Guerre chimique en Syrie

Combinaison de 2 photos : Barack Obama (à gauche) le 31/08/ 2013 à Washington, annonçant la décision de ne pas ordonner les frappes contre le régime syrien. et Bachar al-Assad le 9/12/10 à Paris.
Combinaison de 2 photos : Barack Obama (à gauche) le 31/08/ 2013 à Washington, annonçant la décision de ne pas ordonner les frappes contre le régime syrien. et Bachar al-Assad le 9/12/10 à Paris.  ©Radio France - Franck Fife, Brendan Smialowski
Combinaison de 2 photos : Barack Obama (à gauche) le 31/08/ 2013 à Washington, annonçant la décision de ne pas ordonner les frappes contre le régime syrien. et Bachar al-Assad le 9/12/10 à Paris. ©Radio France - Franck Fife, Brendan Smialowski
Combinaison de 2 photos : Barack Obama (à gauche) le 31/08/ 2013 à Washington, annonçant la décision de ne pas ordonner les frappes contre le régime syrien. et Bachar al-Assad le 9/12/10 à Paris. ©Radio France - Franck Fife, Brendan Smialowski
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Comment quitter la Syrie ? Avec désormais dans leurs bagages des prélèvements de sang et d’urine, ainsi que des vêtements portés par les victimes d’attaques chimiques, les deux journalistes veulent à tout prix les emporter en France pour les faire analyser et témoigner des horreurs du régime.

Impossible de repartir comme ils sont arrivés : la route vers le Liban est coupée. Jean-Philippe Rémy et Laurent Van der Stockt doivent traverser le désert vers la Jordanie, alors qu’il est de plus en plus difficile de circuler en Syrie. Ils sont alors menacés par les troupes de Bachar Al-Assad mais aussi par les djihadistes qui ont fait des kidnappings un véritable business. 

Enfin revenus en France, les deux journalistes confient leurs échantillons à un laboratoire de l’armée française, seul habilité à traiter ce genre de déchets. Les résultats tombent très vite : il s’agit bien de gaz sarin. Bachar Al-Assad ne peut plus nier qu’il utilise des armes chimiques contre son peuple… 

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Jean-Philippe Rémy est persuadé que la communauté internationale va intervenir, comme s’y était engagé le président des États-Unis lorsqu’il avait affirmé que l’usage de ces armes constituerait "la ligne rouge à ne pas franchir". Hélas, Barak Obama refusera finalement d’agir et d’engager les forces américaines sur un nouveau front. 

Les rebelles et les civils syriens seront abandonnés à leur sort, victimes collatérales de la realpolitik internationale.

Une série produite Elise Karlin et réalisée par Thomas Dutter. Mixage : Jean-Ghislain Maige

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