- Catherine Gonnard Journaliste, essayiste et chargée de mission documentaire à l’Institut national d’audiovisuel (INA)
- Stéphane Goldet Productrice
Dans le monde de la musique, les femmes restent encore trop souvent « le mauvais genre ». Parmi elles, certaines ont décidé d'être plus encore " le péché qu'on voyait en elle " et cultivent volontairement la provocation, ou ce qui peut paraître comme tel, en affichant publiquement et musicalement leur lesbianisme. A temps faire de célébrer le mauvais genre, nous évoquerons donc de préférence les figures transgressives flamboyantes, celles qui n'ont pas craint de braver par leurs propos, leurs chants, leurs attitudes, la morale commune et l'idée qu'elle se fait du bon goût en matière féminine :
Ethel Smyth, -1858-1944-, compositrice anglaise reconnue, amoureuse passionnée de Virginia Woolf qui affirmait qu'être aimé par elle était comme être capturé par un crabe géant...
Suzie Solidor , qui fut l'une des chanteuses françaises les plus populaires des années 30 et 40 et qui interpréta entre autres un titre d'un érotisme saphique jamais égalé depuis : « Ouvre ! »...
... Jusqu'aux figures contemporaines les plus diverses et prolixes qui se multiplient jouant sur le genre avec une ambiguïté voulue ou au contraire l'affirmation radicale comme le groupe Le Tigre, Beth Ditto, où Theodore, Paul et Gabriel, King's Queer, etc.
Stéphane Goldet , musicologue spécialiste d'Ethel Smith,
Catherine Gonnard , historienne de la chanson
Et des interviews diverses dont les membres du très électronique duo King's Queer
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