Consommer bio c'est défendre des labels plus exigeants, c'est militer pour un étiquetage clair et compréhensible comme par exemple rendre obligatoire pour les fruits et légumes l'affichage des pesticides utilisés dans la culture et pour le stockage. Mode d'emploi du bio avec Anne-Laure de Pazzis.
- Anne-Laure de Pazzis épicière bio à Saint-Rémy-de-Provence
L'entrée massive sur le marché biologique des géants de l'agroalimentaire conventionnel et de la grande distribution, préfigure une alimentation bio à deux vitesses. Les pressions sont fortes au niveau de l'Union Européenne pour abaisser les exigences des logos AB et de La Feuille (comme le fait de réduire et de différer le nombre de contrôles, de ne pas déclasser les producteurs contaminés par leurs voisins).
Consommer Bio c'est défendre des labels plus exigeants comme Demeter, Bio Cohérence ou Nature et Progrès, c'est faire respecter l'obligation d'afficher l'origine des produits, privilégier les circuits courts en allant directement chez les producteurs, en s'inscrivant dans une Amap, en choisissant les marchés de producteurs, les magasins bio indépendants avec des équipes formées qui connaissent les producteurs et les qualités nutritionnelles des produits.
Militer pour un étiquetage clair et compréhensible, transparent et obligatoire comme le Nutriscore**. **Une présentation simplifiée de l'étiquetage proposée à l'Union Européenne est pour le moment bloquée par les lobbies de l'agro-industrie. Les conséquences en santé publique sont graves, on imprime bien "Fumer tue" sur les paquets de cigarettes, certains aliments ultra transformés mériteraient la même étiquette...
Lire attentivement les notices existantes, limiter les sucres non naturels et surtout le sirop de glucose, les graisses saturées ou hydrogénées, éviter les additifs dangereux (listes disponibles sur internet) en particulier le glutamate, exhausteur de goût (E621) et le benzoate de sodium (E211).
En bio il faut se méfier des fausses bonnes affaires et payer le juste prix. Être vigilant sur la composition, la provenance et l'empreinte carbone.
Rendre obligatoire pour les fruits et légumes l'affichage des pesticides utilisés dans la culture et pour le stockage.
Enseigner la cuisine à l'école, introduire un potager dans ses murs (comme l'École du Domaine du possible ). Veiller à la composition des repas de cantine à base de produits non transformés.
La solution n'est pas d'inquiéter le consommateur mais de cultiver et de faire partager le plaisir de la cuisine et du produit au bon goût.
Liens
L'épicerie et table d'hôte Alpilles Bio à Saint-Rémy-de-Provence
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Biomonde, coopérative des commerçants bio indépendants de France
Anne-Laure de Pazzis, lors d'une mission humanitaire pour la Croix Rouge Internationale prend conscience de la catastrophe écologique que représente la déforestation massive en Haïti.
Arrivée en Provence, jeune mère de famille, elle reprend l'épicerie Alpilles Bio de Saint Rémy. Elle milite pour une alimentation saine et respectueuse de l'environnement. Anne-Laure de Pazzis travaille directement avec plus de 350 producteurs biologiques, agriculteurs et artisans.
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