

A l'occasion de deux expositions collectives nous recevons l'artiste Dove Allouche. Nous discutons avec lui du gypse, matériau minéral et sédimentaire, qu’il utilise pour interroger le temps à une autre échelle que la sienne et qu'il prélève tout en gardant une approche empirique de la matière.
Dove Allouche (plasticien).
Le travail du graveur, photographe et peintre est en ce moment visible dans deux expositions très différentes dans leur ambition et leur forme. La première s’intitule « Préhistoire et modernité » et elle est visible au Centre Pompidou à Paris jusqu’au 30 octobre. La seconde « Versailles, visible-invisible » se déroule au Château de Versailles jusqu’au 20 octobre.
Je ne souhaitais pas m'intéresser au Versailles des apparats, je voulais l'inscrire autrement dans la flèche du temps. Mes oeuvres évoquent aussi bien les couleurs de Versailles que l'histoire de la peinture.
Publicité
Je me questionne de manière extrêmement naïve sur l’air que l’on respire, sur l’âge qu’ont les pierres, le temps qui sépare la perception d’une étoile et son mouvement, sur le ressac des vagues... Et finalement la science physique c’est cela. Mes premières questions sont de cet ordre de grandeur là et partent de l’observation.
Je refuse de me satisfaire des outils qu'on nous met à disposition pour produire des images. Ma recherche est toujours autour de l'outil.
Archive
Marc Lachieze Rey, émission "La conversation scientifique", France Culture, 2014
Lecture
Les traqueurs d'un monde oublié : Les peintres de Lascaux vus par Georges Bataille de Stephanos Geroulanos, extrait du catalogue Préhistoire : Une énigme moderne, sous la direction de Cécile Debray, Rémi Labrusse et Maria Stavrinaki
Références musicales :
Ubieties, Bjarni Gunnarsson
Silencio Ondulado, Gaspar Claus, Pedro Soler et Serge Teyssot Gay
Grey Seeds, Bjarni Gunnarsson
Prise de son :
Jakez Hubert
L'équipe
