Nous recevons l'auteure pour son dernier roman "Le dernier fleuve" qui paraît chez Actes Sud. Elle nous parle de l'importance du regard de l'enfance, de la puissance de la fiction par rapport à la réalité et de la lecture comme seule expérience réelle de la liberté.
- Hélène Frappat écrivaine, traductrice et critique de cinéma
Ample, limpide et mouvant, Le dernier fleuve accueille et métabolise tous les genres qui l’irriguent pour mieux leur échapper. Hélène Frappat y fait de l’enfance un territoire mythologique et des enfants, les soldats tranquilles d’un espoir sombre et buté, dans un monde qui flirte avec sa propre fin.
Ce texte est arrivé comme une vision. J'ai senti qu'il fallait que je me laisse traverser complètement et écrire sous la dictée du fleuve.
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Dans l'écriture, il y a quelque chose d'intime, mais aussi quelque chose d'impersonnel.
J'aime les livres qui demandent à leurs lecteurs: qu'est-ce que la vie vous fait?
Il fallait que le livre soit écrit à hauteur d'enfant, et que le fleuve soit comme un écran vide dans lequel on puisse se projeter.
Je ne crois pas à la pensée dans l'écriture, car l'écriture c'est organique.
Il faut que lire soit une métamorphose, une expérience, sinon, comme le dit Stephen King:"autant aller laver sa voiture". Et la seule expérience réelle de la liberté, c'est la lecture.
Archive
Alain Corbin, émission « In extremis », France Inter, 2011
Références musicales
Agnes Obel, Riverside
George Moustaki, Les eaux de Mars
Irmao Victor, Vamos dar uma volta
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