

Le danseur et chorégraphe de flamenco contemporain présente "La Fiesta", une création de danse inspirée de Séville, à La Villette, dans le cadre de la programmation hors les murs du Théâtre de la Ville, du 5 au 11 juin 2018.
- Israel Galvan Danseur et chorégraphe de flamenco
Bien sûr, chacun convoquera la plus petite, la plus brûlante, la plus insignifiante, la plus ancienne des fêtes en lui-même, devant la dernière création d'Israel Galvan, « La Fiesta ». Avec les danseurs et musiciens qui l'accompagnent sur scène, il ouvre une large nuit pour nous. Si chacun laisse vraiment revenir les fêtes, il n'y fait aucune économie de la mort qui règne, celle annoncée par le jour, celle de quelques ivresses, celle de certaines danses inconscientes ou ensommeillées ; aucune économie du sacré et du tragique, quelle qu’en soit la forme. Si chacune et chacun d’entre nous, laisse revenir les fêtes en lui, alors les enfants endormis dans le brouhaha convoqueront les ombres des adultes, leurs cris d’amour ou de lutte, non pas pour les comprendre, mais pour les réagencer, nouvelles marionnettes, dans un tout nouveau théâtre. Le dernier spectacle "La Fiesta", dont la première, française, avait eu lieu dans la cour du Palais des Papes, au festival d’Avignon, il y a bientôt un an, sera présenté à La Villette, du 5 au 11 juin.
Voir le flamenco. Ce que voit le public, c'est des chanteurs et des danseurs qui font ce qu'ils ont envie de faire, et disent : "Nous sommes déjà des flamencos, nous n'avons pas à prétende l'être".
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Très jeunes, mes parents étaient déjà danseurs. J'ai toujours vécu dans cette ambiance de fête, je dansais avec eux. J'ai vécu dans un monde d'adultes. A l'époque, je vivais dans le monde des enfants et dans celui des adultes. Je voyais des choses que les enfants ne voyaient pas.
Nous sommes habitués à ce que dans nos fêtes, il y ait du sang, de la violence, des prières. Pour nous, c'est un cocktail. Avec La Fiesta, j'ai voulu tout montrer, toutes les émotions sont à nu, jusqu'à la mort.

Je danse mais j'ai l'impression de faire partie de la musique, je suis un musicien également. Le résultat fait que je ne veux pas danser, juste produire de la musique. Je veux retrouver ce son primitif, et je veux le prolonger.
Programmation musicale :
- La Fiesta, solo violoncelle
- La Fiesta, solo de la chanteuse Alia Sellami
- Générique de fin, extrait du film Latcho Drom, Gypsies of Rajasthan
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration
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