La chorégraphe présente « The Sea Within », aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, les 16 et 17 mai. Une pièce pour dix danseuses dans laquelle elle questionne le passage de l’individu au collectif, premier spectacle dans lequel elle ne danse pas.
- Lisbeth Gruwez Danseuse et chorégraphe belge
On va commencer par la fin. Hier soir, dans la deuxième salve d'applaudissements, le nouveau théâtre de Montreuil tout à fait plein, vous ôtez vos chaussures Lisbeth Gruwez, en sautillant dans un immense sourire, avant de rejoindre les dix danseuses au salut, sur le tapis de velours vieux rose déroulé pour elle. Redevenue un maillon de leur chaîne, retrouvant une connexion ancienne, vous ne tenez presque pas en place, votre jubilation est visible et devient une couleur supplémentaire, aux couleurs très choisies de leurs costumes sous-vêtements. Dix danseuses donc, qui pendant 70 minutes, ont été traversées par les courants d'une vague plus ou moins concrète, qui ont été algues, féminines, viriles, combatives, blessées, soignées, évanouies, désirantes, épuisées, jouissantes. Dix danseuses passées d'un état à un autre comme les épis de blé par météo capricieuse en bord de mer. Un paysage. The Sea Within est la dernière création de Lisbeth Gruwez. Elle ouvrait hier soir donc, les Rencontres chorégraphiques de Seine Saint Denis et sera en tournée, par exemple au festival de Marseille, les 19 et 20 juin.
J’ai voulu présenter la femme dans sa puissance, de manière respectueuse et sensuelle, différente de la façon dont m’ont présentée les chorégraphes hommes avec lesquels j’ai collaboré.
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Mes autres pièces étaient rigoureuses et contrôlées, elles faisaient le zoom sur l’individu. J’ai voulu m’exercer à laisser le chaos prendre sa place, à trouver l’ordre par intuition.
https://www.voetvolk.be/voetvolk-lisbeth-gruwez-calendar/
- Bob Dylan, 4th time around
- Maarten Van Cauwenberghe, Bring it to our senses
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